Chroniques 1897
Dernière mise à jour : 26 / 07 / 2023
Fortifications, ouvrages en cours de construction ou de modernisation
Empire allemand
Cette rubrique concerne les fortifications allemandes en cours de construction ou de modernisation, sur le territoire allemand, en tenant compte des frontières de l’année en cours.
Allemagne Front Ouest
Place forte de Metz
Ouvrage en cours de construction :
Plappeville-Batterien (1895-1899), 2 batteries cuirassées dotée chacune de 4 obusiers de 15 cm et d’un observatoire cuirassé, d’un abri pour les artilleurs et les munitions.
Feste Kaiser Wilhelm II, groupe fortifié de Mutzig
Ouvrage en cours de construction :
West-Fort fort Ouest (juillet 1895-1897) fort au tracé triangulaire, batterie n°5 avec 4 obusiers de 150 sous coupole cuirassée (15 cm H.P.T. 93) ; 2 tourelles cuirassée à éclipse avec un canon de 6 cm P.T. pour la défense rapprochée ; 2 cloches d’observation d’infanterie (W.T. ancien modèle)
Place forte de Strasbourg
Ouvrages en cours de construction :
Schirmlafette-Batterie Nr. 40 (1897-1898) batterie n°40 avec 3 canons de 10 cm sur affût à bouclier érigé au N du Fort Schwarzhoff, doté d’un observatoire cuirassé type Panzer-Beobachtung-Stand leicht Model 1896 avec un poste de commandement et de tir et trois abris à munitions attenant, et un grand abri à munitions bétonné. Etat actuel : disparu lors des travaux de construction du barrage hydraulique de Strasbourg sur le Rhin vers 1960.
Schirmlafette-Batterie Nr. 41 – Batterie auf den Bauerngründe (1897-1898) batterie n°39 - Batterie des Paysans avec 4 canons de 10 cm sur affût à bouclier érigé au Rohrschollen, doté d’un observatoire cuirassé type Panzer-Beobachtung-Stand leicht Model 1896 avec un poste de commandement et de tir et quatre abris à munitions attenant, et un abri à munitions bétonné coté M74 et un abri d’artilleur coté A75. Etat actuel : Visible et accessible, armement démantelé. Zone naturelle protégée.
Sources : S0081 ; S0599.
Allemagne Front Sud
Place forte d’Ingolstadt.
Ouvrage en cours de construction :
Rive droite du Danube
Zwischenwerk Nr. 6 – Werk 234 (30 mai 1895 – 1er juin 1897), au nord-ouest de la gare de Manching. Ouvrage intermédiaire à fossé plein d’eau, sous la forme d’une demi-redoute. L’ouvrage n’a pas été achevé, seul la caserne de gorge à douze alvéoles et une partie des remparts et du fossé ont été construits. Construction assez simple sans traverses-abris ou casemates sous le rempart. Etat : Les débris de l’ouvrage qui a été détruit à l’explosif sont encore visibles dans une boucle de la rivière Paar.
France
Cette rubrique concerne les fortifications françaises en cours de construction ou de modernisation, conformément aux frontières de l’année en cours.
Place forte de Lorient
Ouvrage en cours de construction :
Batterie de Kernavest (1895-1905) 2 batteries bétonnées.
France Front Sud Est
Place forte de Briançon
Ouvrages en cours de construction :
Blockhaus ou Barrage de Malefosse (1897) petit ouvrage d’infanterie.
Place forte de Tournoux
Ouvrages en cours de construction :
Position du Lenlon (1890-1900) position complémentaire du fort de l’Olive face aux principaux passages frontaliers.
Tunnel du Parpaillon (1892-1900), NO de Tournoux. Ouvrage creusé sous le col de Parpaillon.
France Front Sud Côtes de la Méditerrannée
Place forte de Toulon
Ouvrage en cours de construction :
Batterie de la Croupe Lamalgue (1886) ensemble de 2 batteries côtière avec magasin sous roc. 1897-1898 : installation d’une batterie annexe.
France Front Sud Corse
Fortifications de Bonifacio
Ouvrage en cours de construction :
Batterie annexe 2 ou batterie 2 de Bonifacio (1895-1898). Armement 4 canons de 95 mm Lahitolle Mle 88.
Pays-Bas
Cette rubrique concerne les fortifications néerlandaises en cours de construction ou de modernisation, conformément aux frontières de l’année en cours.
Ligne d’Utrecht « Waterlinie »
Secteur de Ilpendam
Ouvrage en cours de construction :
Fort aan de Nekkerweg (1895-1897), également dénommé Fort aan de Neckerweg, Infanteriepost aan de Neckerweg, Infanteriepost bij Welgelegen, Fort Halfweg et Fort aan de Volgerweg. Construit sur l’emplace d’un ouvrage en terre érigé en 1889. Renforcé par des caseamtes à l’épreuve des bombes en 1912-1913. Commune de Beemster. Classé aux Monuments historiques de la Province de Hollande du Nord « Provinciaal Monument Noord-Holland » et au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Secteur de Zaandam
Ouvrage en cours de construction :
Fort aan Den Ham ou Fort Den Ham (1894-1898), modernisé 1900-1903.
Expériences, innovations et progrès de la fortification et de l’artillerie de siège et de forteresse
Allemagne
1897 : Mise en service des canons à bouclier de 15 cm (10-cm-Schirmlafette).
Source: S0596, p. 16.
France
1897 : Adoption d’un canon de campagne de 75 mm à tir rapide qui va doter la France d’un armement très supérieur à celui que possède l’armée allemande.
Source : S1230.
Chroniques 1897
Année 1897 divers
Allemagne, fortifications : Début de l’installation de batteries de 10,5 cm sous affût à bouclier.
De 1897 à 1899, on installe 46 pièces de 10,5 cm in Schirmlafetten dans les 5 places fortes et forteresse suivantes :
Strasbourg : 1 batterie à 4 pièces ; 3 batteries à 3 pièces (13 pièces) ;
Mutzig : 1 batterie à 4 pièces ; 2 batteries à 3 pièces (10 pièces) ;
Neuf-Brisach : 2 batteries à 4 pièces ; 2 batteries à 3 pièces (14 pièces) ;
Graudenz : 2 batteries à 3 pièces (6 pièces) ;
Thorn : 1 batterie à 3 pièces (3 pièces).
Sources : S0111, S0599.
Allemagne, Strasbourg – Kehl : Un nouveau pont routier sur le Rhin.
Entre Strasbourg et Kehl, construction d’un pont routier métallique qui enjambe le Rhin. Ce pont router fixe remplace l’ancien pont flottant qui reliait les deux aglomérations.
Source : S0131.
France, armée : Création de la Commission militaire des Automobiles.
En France en 1897, avec l’apparition des premiers véhicules à moteur lors de manœuvre, est créée une Commission Militaire des Automobiles qui reste en place jusqu’en 1905.
Source : S1190, p. 34-41.
France-Russie, politique : Voyage du président français
Le président de la République française, Félix Faure, effectue un voyage en Russie.
Source : S1230.
Samedi 30 janvier 1897
Allemagne, fortifications : Ordre de cabinet relatif à la généralisation de batteries sous cuirassements.
Un ordre du cabinet impérial « A.K.O. » du 30 juin 1897, évoque la généralisation de l’emploi des batteries sous cuirassement : « Le renforcement de nos grandes places fortes doit être systématiquement recherché par la mise en place de batteries sous cuirassement. Pour la situation de ces batteries, leurs emplacements sont décisifs. Pour obliger l’ennemi à dévoiler très tôt ces intentions et pour gagner du temps pour l’aménagement du champ de bataille, il faut également envisager l’aménagement de telles batteries même au-devant de la ligne des forts ». Le contenu de l’A.K.O. montre l’ouverture d’esprit aux innovations techniques de la défense du territoire, et sera concrètement réalisé dans les grandes places fortes comme Metz, Strasbourg et Thorn par la construction de batteries au-devant de la ligne principale de défense, une impulsion importante à l’évolution technique et tactique.
Source : S0083
Mercredi 31 mars 1897
Allemagne, fortifications : Budget 1897-98, crédits accordés pour l’exercice 1897-98, pour le génie.
Le budget extraordinaire contient un crédit de 7 500 000 francs pour travaux urgents de fortification. Sur cette somme, 5 000 000 francs sont destinés aux constructions et 2 500 000 francs pour l’artillerie. C’est la cinquième annuité d’un programme de dépenses, commencé en 1893 et s’élevant à la somme totale de 41 925 000 francs, sur lesquels 28 750 000 francs sont maintenant accordés.
Source : S0445.
Juin 1897
France, faits divers : L’affaire Dreyfus.
A partir de juin 1897, plusieurs journaux ouvrirent une campagne pour la révision du procès. Entre temps le frère du condamné, Mathieu Dreyfus, poursuivait avec tenacité ses investigations. Ses amis mulhousiens Théodore Schlumberger et Mieg-Koechlin qui avaient sollicité une intervention personelle de Guillaume II en faveur de Dreyfus, furent éconduits pour de smotifs d’ordre diplomatiques. « … Il serait inconvenant de la part de l’Empereur de revenir sur une chose jugée selon les lois du pays ». Dans les années suivantes, d’autres requêtes émanant de la famille Dreyfus et sollicitant l’aide du Kaiser pour obtenir la réhabilitation de leur parent, restèrent vaines. On renvoya les sollicitations aux déclarations officielles publiées par le gouvernement allemand avant le procès de 1894.
Source : S0131.
Mercredi 30 juin 1897
Allemagne, fortifications : Ordre du cabinet impérial pour revoir les plans de mise en état de défense des places fortes de la frontière.
L’ordre du cabinet impérial du 30 juin 1897 pose la question s’il était nécessaire de revoir les plans de mise en état de défense des places fortes de la frontière, que le nombre de travailleurs civils devait être réduit autant que possible et que les troupes chargées de les surveiller jusqu’à l’arrivée des personnels mobilisés devaient également être réduites, pour que la majeure partie de la garnison puisse être employée sur le terrain à l’extérieur. Dans les années suivantes, on a utilisé des cuirassements pour les positions des pièces d’artillerie à l’intérieur et l’extérieur des groupes fortifiés ; individuellement pour des positions de pièces dans les ouvrages ; individuellement pour des pièces destinées à contrer les assauts ; les emplacements des points destinés à l’observation et au guidage des pièces sous cuirassement ainsi que ceux destinés à la surveillance rapprochée de l’infanterie (Wachtürme – cloches de surveillance) ; les organes de flanquement qui de par leur situation, ne peuvent pas être soustrait aux tirs directs. L’utilisation du béton était le pendant du progrès de son utilisation dans le milieu civil. Etant donné que jusqu’à présent le béton n’a été utilisé quand liaison immédiate avec la maçonnerie, on est passé au milieu des années 1890, à des ouvrages uniquement en béton, et dans lesquels les murs extérieurs et les soutènements « Wiederlager » des ouvrages étaient uniquement en béton.
Source : S0083.
Vendredi 9 juillet 1897
Italie, fortifications : Budget fortifications pour l’exercice 1897-98.
La plus grande partie du budget extraordinaire est destiné à la fabrication d’armement et à la construction d’ouvrages de fortification : travaux de défense des côtes : 500 000 francs ; forts d’arrêt : 1 500 000 francs ; artillerie de forteresse : 1 100 000 francs.
Source : S0452.
Samedi 10 juillet 1897
Allemagne, Strasbourg place forte : Description de la place forte et de la garnison.
Le journal français et catholique La Croix a publié un article intéressant concernant la place forte de Strasbourg : « Le camp retranché de Strasbourg. L’Univers illustré publie, sous la signature du commandant X., des détails intéressants sur le camp retranché de Strasbourg. L’enceinte de la ville est plus du double de ce qu’elle était en 1870.
Des promenades publiques, des terrains vagues, des bâtiments officiels construits à grands frais en couvrent la plus grande partie. Par suite de l’immigration incessante de l’élément germanique, la population allemande s’élève à 40 %.
La place est protégée par des fortifications formidables. Les remparts sont entourés d’un fossé qui peut être rempli d’eau en cas de siège. Les portes, percées dans l’enceinte, sont voûtées, crénelées. A chacune est un poste devant lequel sont disposés sur des supports les Mauser des hommes qui prendront la garde tour à tour.
Dans l’épaisseur même des fortifications, environ à tous les 400 mètres, sont pratiquées des casernes pouvant loger 200 soldats.
La garnison de Strasbourg se compose, d’après les chiffres officiels de 15 493 hommes, Prussiens, Saxons, Wurtembergeois, fantassins, uhlans, artilleurs, hussards, soldats du génie se coudoient dans les rues de la ville transformée en un vaste camp. Les troupes disposent des anciennes casernes françaises et de nombreuses casernes construites depuis 1870.
L’une d’elle, la caserne Manteuffel, énorme monument aux proportions élancées, a coûtée 2,5 millions. On remarquera en outre les casernes Margarethen, von Decker, la caserne du Train qui ont, à elles trois, coûté près de 4 millions.
Mieux payé, mieux habillé que le soldat français, le soldat allemand est moins bien nourri. L’autorité militaire a fait construire un temple gothique en grès rouge pour la garnison de Strasbourg. La dépense s’est élevée à plus de 1 700 000 francs. Les soldats catholiques n’ont pas encore d’église spéciale, mais tous les dimanches ils sont conduits à l’église Saint-Etienne.
Les abords de la place sont défendus par 14 forts. Ce sont :
Le fort Fransecky, près de Wanzenau ; le fort Moltke, près de Reichstett ; le fort Roon, près de Vendenheim ; le fort Podbielsky, près de Mundolsheim ; le fort Kronprinz, près de Niederhausbergen ; le fort Grand-Duc de Bade, près d’Oberhausbergen ; le fort Prince-Bismarck, près de Wolfisheim ; le fort Kronprinz von Sachsen, près de Lingolsheim ; le fort Von der Tann, près de Geispolsheim ; le fort Von Werder, près d’Illkirch-Graffenstaden ; le fort Schwarzhoff, près de Altenheimerhof ; le fort Blumenthal, près d’Auenheim ; le fort Bose, près de Kork ; le fort Kirchbach, près de Sundheim.
Sur les glacis de quelques-uns de ces ouvrages se dressent une quantité de perches, le long desquelles grimpe le houblon et du haut de leurs remparts, les fantassins allemands les plus insensibles peuvent suivre d’un œil attendri la croissance de la plante qui donne la bière.
Ce qu’il y a de plus remarquable à noter au sujet de ces forts, dit le commandant X., ce sont les travaux de mine très développés, par lesquels ils sont protégés souterrainement. Sur une très vaste étendue en avant, le sol est perforé de galeries dites « écoutes », sur lesquelles s’embrancheraient, en temps de guerre, des ramifications allant à la rencontre des travaux de l’assaillant.
En outre, entre ces forts et à divers endroits dans la campagne, sont dissimulés des abris voûtés pouvant, en cas de besoin, recevoir un certain nombre d’hommes.
La défense de Strasbourg, complétée par la présence du fort d’arrêt, baptisé du nom de Guillaume II et situé près de Molsheim, à une vingtaine de kilomètres de la grande ville alsacienne, vers l’Ouest. Ce fort arrêterait une armée passant par le col de Schirmeck pour envahir l’Alsace.
Strasbourg est le seul obstacle contre une invasion de l’Allemagne par la vallée supérieure du Rhin. Il est vrai que derrière cet obstacle formidable, la Forêt Noire oppose une barrière presque infranchissable à l’armée française qui, débouchant des Vosges, aurait forcé le passage du Rhin.
Il est probable qu’en ces de guerre nos armées ne pourraient tenter de ce côté que de puissantes diversions ».
Source : S3314, p. 2.
Lundi 2 août 1897
Allemagne, armée : Plan Schlieffen :
Dans un mémoire du 2 août 1897, Schliefen précise : « une offensive qui doit contourner Verdun, ne doit pas se gêner de violer la neutralité du Luxembourg, mais également de la Belgique ». Point de départ de la conception stratégique de Schlieffen : encerclement de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie par des adversaires, qui attendent le moment propice pour passer à l’attaque ; en tenant compte du grand développement de l’industrie, une guerre ne devrait être courte, que la victoire n’était pas possible sans attaque, et qu’une victoire définitive n’était possible qu’avec la complète destruction des forces de l’adversaire ; on ne peut obtenir un résultat qu’en concentrant toutes les forces pour l’attaque d’un seul front ; la menace de guerre sur deux fronts devait grâce à la lenteur de la mobilisation russe, être diluée en deux guerres à un seul front ; l’attaque contre la France ne pouvait être menée de front, à cause des conditions difficiles de concentration et surtout, à cause des fortifications de l’Est de la France, et également –sur ce point de vue Schlieffen était d’accord avec Moltke- à cause de son aversion de mener une attaque frontale, mais il prévoyait une gigantesque « cannae » avec une aile droite très forte pour contourner les forces françaises par la Belgique neutre et le Luxembourg. Ce plan marqué par la pensée destructrice et par une offensive décisive à l’Ouest, qui devait apporter une victoire totale en peu de temps sur ce front, se démarqua beaucoup de la conception de défensive offensive des prédécesseurs de Schlieffen, qui avaient transférés, à cause de l’adversaire français devenu à nouveau résistant, le poids des coups offensifs à l’Est, en accord avec la règle dictée par Clausewitz, qui dit que la défense menée offensivement est la plus forte des stratégies de guerre
Source : S0083.
Novembre 1897
Allemagne, Thorn place forte : Plan pour l’installation de canons de 15 cm sur affût à boucliers.
En nobembre 1897, réalisation du plan projet à l’échelle 1 :200e pour l’installation de canons de 15 cm sur affût à boucliers dans l’intervalle entre le Fort Grosser Kurfürst et le Fort Ulrich von Jungingen. Ce plan qui comprend des coupes et le nombre des projectiles disponibles pour trois canons a une dimension de 61,5 x 47 cm. Dénomination du plan : « Vorläufiger Entwurf für die Aufstellung von 15 cm Kanonen in Schirmlafetten im Zwischenfeld von Fort Grosser Kurfürst - Ulrich von Jungingen ». Remarque : En réalité on installera une batterie à 3 pièces de 10,5 cm sur affût à bouclier. Le calibre cité de 15 cm est peut-être dû à une erreur de transcription.
Source : S0111 : S0599 ; S1940, p. 1432, cote F-70893.
Décembre 1897
Allemagne, armée : Le recrutement de l’armée allemande en 1897.
Le nombre des jeunes gens sur lesquels les conseils de révision ont eu à statuer en 1897 a été de 1 217 182, se décomposant de la façon suivante : 539 117 jeunes gens de 20 ans, 352 242 jeunes gens de 21 ans, 248 305 jeunes gens de 22 ans, 77 518 jeunes gens plus âgés, soit un total de 1 217 182.
Sur ce total 158 851 ne se sont pas présentés, savoir : 52 948 comme introuvables, 105 903 comme insoumis.
Sur les 1 058 331 jeunes gens examinés, ont été : exclus 1 210 ; réformés 40 431.
Ajournés : 571 550 : 319 700 de 20 ans, 231 965 de 21 ans, 10 322 de 22 ans, 9 563 plus âgés.
Ont été affectés au landsturm, premier ban : 108 167, à l’Ersatz-Reserve de l’armée de terre : 83 534 ; à l’Ersatz-Reserve de la marine : 953.
Ont été déclarés bons à être incorporés 224 838, se décompose en : 111 036 jeunes gens de 20 ans, soit environ la moitié ; 56 240 jeunes gens de 21 ans, soit environ le quart ; 55 342 jeunes gens de 22 ans, soit environ le quart, 2 220 jeunes gens plus âgés ; pour un total général de 224 828.
De plus, 5 673 jeunes gens ont été classés dans la catégorie en surnombre (Überzählig) et susceptibles d’être incorporés en cas de déficit dans les hommes classés ci-dessus.
Enfin le nombre des engagés volontaires d e20 ans et au-dessus pendant l’année 1897 a été de 21,194 dans l’armée de terre et 781 dans la marine.
Tous les jeunes gens visés ci-dessus avaient 20 ans, ou plus de 20 ans et étaient par conséquent soumis aux obligations du service militaire ; mais en plus, un certain nombre de jeunes gens sont entrés au service avant 20 ans ; en y comprenant environ 9 000 engagés volontaires d’un an, ils sont au nombre de : 21 284 dans l’armée de terre et 1 023 dans la marine.
La décomposition du contingent à incorporer, 224 838 hommes, est la suivante : Armée de terre : 214 616 pour le service armé, 4 512 pour le service non armé, soit un total de 219 128. Marine : 5 710.
Le total des jeunes gens entrés dans l’armée de terre est don pour 1897 : 219 128 hommes de la classe incorporée ; 21 194 hommes de la classe ayant devancé l’appel comme engagés volontaires ; 21 284 engagés volontaires avant 20 ans, y compris les volontaires d’un an ; soit un total de 261 606.
Source : S0452, tome 28, janvier-juin 1899, n°854, janvier 1899, p. 78-79.
Sources
S0060
Lacoste W. : Neubreisach 1871 – 1916, Strassburg Vorfeld 1914-1916 in DAWA Sonderheft 29, 1997.
S0081
Rolf, Rudi : Die Deutsche Panzerfortifikation. Die Panzerfesten von Metz und ihre Vorgeschiche ; Biblio Verlag, Osnabrück, 1991.
S0083.
Dumsky, Walter : Die deutschen Festungen von 1871 bis 1914 : Strategische Bedeutung und technische Entwicklung. Erlanger Historische Studien herausgegeben von Professor Dr. Karl-Heinz Ruffmann Professor Dr. Hubert Rumpel. Bd. / Vol. 11 ; Peter Lang, Frankfurt am Main, New York, Paris, 1987.
S0111
Grabau, Albert, Dr., Major a.D. : Das Festungsproblem in Deutschland und seine Auswirkung auf die strategische Lage von 1870-1914 ; Junker und Dünnhaupt Verlag Berlin ; 1933.
S0131
Riegert, Henry : Le journal historique de l’Alsace. Tome 5.
S0175
Burtscher, Philippe : De la ceinture fortifiée de Strasbourg à la Position de la Bruche, Editeur : Cercle d’Etudes des Fortifications et Société d’Histoire de Mutzig et environs, 1999.
S0196
Bour, Bernard : Le Fort de Mutzig 1893-1945, Feste Kaiser Wilhelm II 1893-1918, 1992.
S0234
Fortifikation, Sonderausgabe 3: Straßburg die Geschichte seiner Befestigung, Interfest, Saarbrücken, 1996.
S0444
Revue militaire de l'étranger 1896, volume 49 Janvier - juin 1896 - Volume 50 Juillet - décembre 1896
S0445
Revue militaire de l'étranger 1897 : Volume 51 Janvier - juin 1897 et Volume 52 Juillet - décembre 1897
S0452
Revue militaire de l'étranger 1899 : Volume 55 Janvier - décembre 1899.
S0596
Schirmer, Hermann, Generalleutnant a.D. : Das Gerät der Artillerie vor, in und nach dem Weltkrieg, V. Teil : Das Gerät der schweren Artillerie, Verlag Bernard & Graefe, Berlin, 1937.
S0599
Fortifikation, Sonderausgabe 3: Straßburg die Geschichte seiner Befestigung, Interfest, Saarbrücken, 4. Auflage, 1998.
Schröder, Rainer : Strassburg – Von den Römern bis 1870, p. 6.
Barthel, Günther : Die Belagerung 1870, p. 41.
Lacoste, Werner : Die Reichsfestung Strassburg, p.54.
Lacoste, Werner : Anlagen zur Reichsfestung Strassburg :
1. Gutachten der Generale Graf von Moltke und von Kameke, p. 133.
2. Gutachten von Biehler zu den Strassburger Forts, p. 137.
3. Allgemeiner tactischer Theil des fortificatorischen Armierungs-Entwurfes, p. 145.
4. Beschreibung der Festung Strassburg von ihrer Erweiterung ab 1875, p. 149.
5. Pläne der Strassburger Forts, p. 158.
Wein, Friedrich: Di drei rechtsrheinischen Forts von Strassburg bei Kehl, p. 175.
Jäger, Herbert, Quarmby, Dennis : Die eiserne Grabenwehren von Strassburg, p. 178.
Brisbois, Eugène : Die deutschen Befstigungen im Raum Reichstett, p. 187.
Bour, Bernard : Die Feste Kaiser Wilhelm II, p. 207
Maier, Wilhelm : Auf der Feste Kaiser Wilhelm II, p. 221
Boy, Andreas : Die Verteidigung Strassburgs im Rahmen der Maginot Linie, p. 223.
Die Autoren stellen sich vor, p. 229.
S0677
Frobenius, Hermann, Oberstleutnant a.D. : Unsere Festungen. Entwicklung des Festungswesens in Deutschland seit Einführung der gezogenen Geschütze bis zur neuesten Zeit, Band I : Die Ausgestaltung der Festung ; Posische Buchhandlung, Berlin, 1912.
S1000
Informations, documents et illustrations provenant de divers sites Internet.
S1070
La première guerre mondiale : Volume I : sur le front, à l’arrière, chronologie ; Volume II : l’album photo inédit ; Editions Nov-édit, 2001.
S1190
14 - 18 Le magazine de la Grande Guerre n°18 Février mars 2004
S1230
Marchand, A., inspecteur général à la compagnie des chemins de fer de l'Est : Plans de concentrations de 1870 à 1914 ; Berger-Levrault, Editeurs, Paris, 1926.
S1940
Bearbeitet von Wienfried Bließ : Die Festungspläne des preußischen Kriegsministeriums – Ein Inventar Teil 1 – Band 59,2 ; Veröffentlichungen aus den Archiven preußischer Kulturbesitz, Herausgegeben von Jürgen Klosterhuis und Dieter Heckmann, Böhlau Verlag, Köln, Weimar, Berlin, 2008.
S2244
Tempelman Lex & Will Chris : De Nieuwe Hollandse Waterlinie, 2009.
S2480
Truttmann, Philippe : La barrière de Fer ; L’architecture des Forts du Général Séré de Rivières (1872-1914) ; Gérard Klopp éditeur, 2000.
S2483
Fortifikation, Sonderausgabe 3: Straßburg die Geschichte seiner Befestigung, Interfest, Saarbrücken, 5. Auflage 2014.
S2757
Frijns Marco, Malchair Luc, Moulin Jean-Jacques, Puelinckx Jean : Index de la fortification française 1874-1914, autoédition, 2008.
S3314
La Croix Journaux de 1897.
S3550
Site Internet Wikipedia. Documents, illustrations et textes divers provenant de ce site.
S3551
Site Internet Wikimapia Strasbourg. Documents, illustrations et textes divers provenant de ce site.
S3552
Site Géoportail, Institut National de Géographie (I.G.N.). Cartes, photographies aériennes et documents divers téléchargé sur ce site.
S3650
Documents et illustrations téléchargés sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, BNF, site Gallica.
S3651
Documents et illustrations téléchargés sur le site de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg, consultés sur place ou téléchargé via le site BNF / Gallica.
S3652
Site Internet Archiwiki, Illustrations, plans documents et informations téléchargées sur ce site.
Archives & Bibliothèques
AVES = Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg.
AD-67 = Archives départementales du Bas-Rhin ; Strasbourg.
BCGS = Bibliothèque du cercle de garnison de Strasbourg (fermée, ouvrages seront transférés).
BNF = Bibliothèque Nationale de France
BNUS = Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg
BMS = Bibliothèques Municipales de Strasbourg.
BA = Bundesarchiv (archives fédérales allemandes)
BA-MA = Bundesarchiv Abteilung Militärarchiv, Freiburg
GSTaPK = Geheimes Staatsarchive Preussischer Kulturbesitz, Berlin.
GLAKa = Generallandessarchiv Karlsruhe
BA-St = Bundesarchiv, Stuttgart.
SHD = Service Historique de la Défense, Vincennes.
Archives personnelles, collections, dessins, photographies, relevés sur le terrain, de sources privées
MJR = Richard
Sites Internet
BNF – Gallica : accès aux ouvrages en ligne de la Bibliothèque Nationale de France et autres sites associés :
https://gallica.bnf.fr/accueil/fr/content/accueil-fr?mode=desktop
Bundesarchiv (archives fédérales allemandes)
https://www.bundesarchiv.de/DE/Navigation/Home/home.html
Site très complet recensant les fortifications françaises 1874-1918 environ :
Arme du Génie et fortifications diverses
https://franchissement.forumgratuit.org/
AVES Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg
https://archives.strasbourg.eu/