Chroniques 1883

 

Dernière mise à jour : 25 / 07 / 2022

 

Fortifications, ouvrages en cours de construction ou de modernisation

 

Empire allemand

 

Cette rubrique concerne les fortifications allemandes en cours de construction ou de modernisation, sur le territoire allemand, en tenant compte des frontières de 1882.

 

Allemagne Front Nord & fortifications côtières

 

Place forte de Swinemünde

 

Ouvrage en cours de construction ou de modernisation :

 

Westbatterie (18 ?-1861). 1878-1887 : Réaménagement de la Westbatterie. 1905 : Renforcement du rempart de la Westbatterie. 1908-1910 : À la suite du progrès de l’artillerie une partie des pièces d’artillerie a été transférée. Construction d’une batterie sur les rives Est et Ouest.

 

Allemagne Front Est

 

Place forte de Königsberg.

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Fort VIII, Fort König Friedrich I (1878-1883).

 

Fort XII, Fort Eulenburg (1879-1885).

 

Place forte de Thorn.

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Fort IV, Fort Friedrich der Grosse, (1880-1885).

 

Fort IVa, Fort Heinrich von Plauen, (1882-1885).

 

Fort IVb, Fort Herzog Albrecht, (1882-1885).

 

Fort Va, Fort Ulrich von Jungingen, (1881-1885).

 

Fort VI, Fort Winrich von Kniprode, (1881-1885).

 

Fort VIa, Fort Hermann Balk, (1881-1885).

 

Fort VII, Fort Harmann von Salza, (1881-1885).

 

Place forte de Posen – Poznan

 

Rive gauche de la Warta

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Fort V (1879-1883) Fort Waldersee I, fort détaché de ceinture. 1940-1944 : utilisé comme dépôt de munitions. Il ne resterait que la caponnière du saillant et quelques fragments.

 

Fort VI (1879-1883) Fort Tietzen, fort détaché de ceinture. Après 1945 : utilisé par les militaires et a survécu dans de bonnes conditions.

 

Place forte de Spandau

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Fort II Fort Hahneberg (1 juillet 1882 – mai 1888). Fort détaché de ceinture de type Biehler, version modernisée à remparts bas pour l’infanterie, au tracé pentagonal de lunette aplatie, de taille moyenne à fossé sec, conçu pour un effectif de 356 hommes. Il comprend : 3 traverses-abris et 4 plates-formes double d’artillerie par face, 4 traverses et 4 plate-formes d’artillerie par flanc, une caserne de gorge brisée vers l’intérieur à deux niveaux, comprenant de gauche à droite 6 + 2 + 2 + 6 casemates et des latrines à l’extrémité de chaque aile ; flanquement des fossés par les remparts, par la caponnière double de saillant, les deux caponières d’épaule et la caponnière de gorgede la caserne de gorge ; entrée couverte par un tambour comprenant une place d’armes de gorge, un blockhaus de garde ; système de contres mines. Construction par la Société Heydt Schöttle et Schuster de Strasbourg. Compte tenu de sa construction tardive, ce fort n’a été que très peu renforcé avec du béton après 1887, installation de grilles défensives et installations de batteries annexes : trois batteries annexes, deux sur l’angle de gorge, avec 8 obusiers de 15 cm et une sur le glacis du flanc droit avec 2 pièces de 15 cm ainsi qu’une batterie annexe sur l’angle de gorge gauche un abri à munitions avec 4 canons courts de 15 cm (plusieurs autres options de dotation sont préconisées). En 1895 abaissement du profil des traverses. 1927-1934 occupation de l’ouvrage par une association technique d’aéronautique. 1934 :  centre d’instruction de la Wehrmacht. 1945 à la fin de la guerre des archives sont incendiés dans l’aile droite de la caserne. 1949 : début de destruction partielle, à l’explosif des murs de contrescarpe, puis abandon au milieu de la zone frontière du mur de Berlin.Octobre 1993 : création d’une association qui restaure le fort. 

 

Allemagne Front Sud

 

Place forte d’Ulm

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Werk XXXV – Fort Oberer Eselsberg Nebenwerk (1883-1887), petit fort détaché, modernisé et renforcé en 1901, 1903-1904, caserne de gorge avec caponnière, tracé modernisé d’un fort détaché de type Biehler.

 

Werk XXXVI – Fort Oberer Eselsberg Hauptwerk (1881-1887), fort détaché de type Biehler à fossé sec, de taille moyenne, 3 traverses-abris par front, à tracé modernisé avec rempart bas pour l’infanterie, lunette aplatie, gorge rentrante bastionnée, caserne de gorge sur l’aile gauche. Modernisé et transformé en fort d’infanterie à partir de 1903. 1914 : renforcé avec du béton lors des travaux de mise en état de défense. 1944 : caserne très détérioriée à la suite de la destruction d’explosifs. 1971 : arasé en grande partie malgré les nombreuses protestations pour l’installation d’un centre logistique de l’université, il ne reste que les fossés et une partie des fronts.

 

Place forte d’Ingolstadt

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Rive gauche du Danube

 

Fort II – Werk 145 (19 juillet 1877 – 27 juillet 1888) Fort Hartmann, érigé au nord-ouest de Hummelberg. La fin des travaux a été retardée par l’effondrement de la contrescarpe. Fort détaché de ceinture à fossé sec de type Biehler, au tracé pentagonal de lunette aplatie, de taille moyenne. Comprend 3 traverses-abris par face ; caserne de gorge à deux niveaux, brisée vers l’intérieur, comprenant de gauche à droite environ 3 + 6 + 6 + 5 casemates et 2 coffres de flanquement de part et d’autre de l’entrée ; un grand magasin à pourdre sous chaque flanc ; une caponnière double à feux de revers sur le saillant et une caponnière simple sur chaque angle d’épaule. Alors que les forts de la rive gauche du Danube ont des fossés pleins d’eau, le Fort II est l’exception avec son fossé sec. 17 septembre 1888 – 18 avril 1891 : renforcement partiel de l’ouvrage. 1888-1897 : aménagement des batteries annexes. Le fort à été détruit et le site avait été utilisé comme décharge. Quelques restes sont encore présents sous un monticule en herbe comme une partie de la batterie annexe gauche.

 

Fort III – Werk 146 (4 avril 1877 – 1er août 1887) Fort Von der Tann érigé sur le Kraiberg au sud-est de Gaimersheim. La construction a durée plus longtemps que prévu à cause des difficultés liées au terrain qui ont entraînées des éboulements. Grand fort détaché de ceinture à fossé sec de type Biehler, au tracé pentagonal de lunette aplatie. Comprend 4 traverses-abris par face ; caserne de gorge à deux niveaux, brisée vers l’intérieur, comprenant de gauche à droite environ 6 + 6 + 6 + 8 casemates et 2 coffres de flanquement de part et d’autre de l’entrée ; un grand magasin à poudre sous chaque flanc ; une caponnière double à feux de revers sur le saillant et une caponnière simple sur chaque angle d’épaule. C’était le plus grand fort de la rive gauche du Danube. 18 septembre 1888 – 18 juin 1891 : renforcement partiel de l’ouvrage. 1888-1892 : construction des batteries annexes droite et gauche. 1940-1945 : utilisé comme dépôt de munitions. Le glacis et les batteries annexes avaient servis après la guerre à l’installation des réfugiers. Le fort a été détruit à l’explosif en 1946. Actuellement ce site est un parc public et quelques débris sont visibles.

 

Fort Va – Werk 151 (17 décembre 1879 – juillet 1883) érigé sur le Waidhausberg à l’ouest de Kösching. Petit fort détaché de ceinture à fossé sec de type Biehler, au tracé pentagonal de lunette aplatie, proche du plan du Fort IIIa. Une traverse-abri par front et par face. Caserne de gorge droite avec caponnière double de gorge sur l’aile gauche, comportant de gauche à droite 5 + 4 casemates. 11 juin 1889 – 31 juin 1891 : renforcement partiel de l’ouvrage. Date inconnue : installation d’une batterie annexe sur les angles de gorge droit et gauche. 1889 – 1891 installations de 2 batteries annexes intérieures. L’ouvrage a pratiquement disparu sous les installations sportives et seuls les remparts de la batterie annexe gauche sont encore visibles.

 

Belgique

 

Cette rubrique concerne les fortifications en cours de construction ou de modernisation du royaume de Belgique, conformément aux frontières de l’année en cours.

Il est extrêmement difficile de dater précisément la construction des ouvrages de fortification belges. Souvent les dates de construction correspondent à l’année de la loi du programme de fortification, et d’autres indications nous donne des dates diverses. A défaut de disposer de documents ou de dates de construction plus précise, j’utilise les différentes options.

 

Place forte d’Anvers

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Fort de Lier (1876-1893), également dénommé fort de Lierre.

 

Fort de Steendorp (1877-1892) ou fort de Ruppelmonde : 1 coupole 2 x 15 cm.

 

Fort de Walem (1878-1893 ou 1876-1893 ?), également dénommé fort de Waelhem.

 

France

 

Cette rubrique concerne les fortifications françaises en cours de construction ou de modernisation, conformément aux frontières de l’année en cours.

 

France Front Ouest Côtes de la Mer du Nord – Manche et Atlantique

 

Place forte de Brest

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Batterie de la droite des Lignes de Quélern (1883-1884), Brest, presqu’île de Roscanvel. 1900-1903 : Construction des postes de commandement.

 

Fort de Crozon (1883-1886), presqu’île de Crozon, fort au tracé pentagonal.

 

France Front Nord-Est

 

Place forte de Lille

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Batterie du Camp Français (1880-1884), batterie maçonnée comprenant 3 traverses-abri et un casernement.

 

Fort de Bondues (1879-1883) fort Lobau. Armée notamment d’une tourelle Mougin Mle 1876.

 

Fort d’Englos (1879-1883) fort Pierquin.

 

 

Place forte du Quesnoy

 

Ouvrage en cours de modernisation :

 

Place forte du Quesnoy (1533) construction des premiers bastions. 1654 : place prise par les Français. 1668-1672 : importants travaux de modernisation sous la direction de Vauban. 1867 : déclassée. 1878 : reclassée. 1882-1886 : la place est réorganisée. 1901 : déclassée. Octobre 1918 : les Néozélandais prennent la place occupée par les Allemands à l’aide d’échelles d’assaut.

 

 

Place forte de Condé-sur-Escaut

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Fort de Flines (1882-1883) fort d’Estrées, petit fort trapézoïdal.

 

 

Place forte de Maubeuge

 

Ouvrage en cours de construction ou de modernisation :

 

Fort de Boussois (1881-1883), également dénommé fort Kilmaine.

 

Citadelle de Rocroi (1555 environ) dès fois orthographié Rocroy. 1610 : ajout des demi-lunes. Vers 1675 : modifié par Vauban. 1744 : modification de la citadelle. 1842 : travaux de modernisation de la citadelle. 1883 : construction de casemates du bastion du Dauphin, bastion du Roi et bastion du Petit Fort ; destinés à servir d’hôpital de siège. 1884 : construction de casemates pour le logement, des traverses sur les bastions du Roi, du Petit Fort, de Nevers et de Montmorency. 01/10/1888 : la place est déclassée suite un avis en ce sens du Conseil supérieur de la guerre. Toutefois en cas de conflit doit assurer les communications optiques entre les forts d’Hirson et des Ayvelles. Etat : les remparts sont conservés.

 

Position de La Fère – Laon – Soissons

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Batterie de Condé-sur-l’Aisne (1877-1888). 16 février 1932 : déclassée.

 

Fort de Condé sur Aisne (1877-1883 ou 1882) fort Pille, 2 casemates Mougin pour 1 canon de 155 L, non modernisé. 17 juillet 1912 : déclassé.

 

Fort de Lanicourt (1879-1883) fort Sérurier, parfois dénommé Fort de Mons-en-Laonnois. 17/07/1912 : déclassé.

 

 

Place forte de Reims

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Fort de la Pompelle (1880-1883). 1917-1918 : installation d’un réseau de galeries souterraines. Etat actuel : musée.

 

 

Place forte de Verdun

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Batterie de la Côte du Chêne (1883) ou Côte Duchêne. Deux emplacements maçonnés avec niches à munitions.

 

Batterie de Moulainville (1883-1885) batterie Dornier.

 

Batterie d’Eix (1883) batterie Bonnard.

 

Batterie de Montgrignon (1883) batterie Cormontaigne.

 

Fort de Bois-Bourru (1881-1887) Fortin de Caurra, fort ; modernisé 1891-1894, 1904-1907, 1913-1914, 3 tourelles de mitrailleuses, 1 observatoire, 2 casemates de Bourges.

 

Fort de Choisel (1883-1885 ou 1883-1886) fort Manèque, poste puis fort pentagonal, modernisé 1894-1897, 1901, 1906-1912 : caserne bétonnée, 2 casemates de Bourges, une tourelle de mitrailleuses, 1 tourelle de canons de 75 Mle 05 ; 1916-1917 : transformé en centre de résistance avec réseau souterrain de galeries.

 

Fort de Douaumont (1885-1891), grand fort, modernisé 1887-1889, 1901-1903, 1907-1909, 1911-1913, 1 tourelle de 75, 1 tourelle de 155, 2 tourelles de mitrailleuses, 5 observatoires, 1 casemate de Bourges.

 

Fort de Landrecourt (1883-1886) fort Jamin. 1890-1892 : installation d’une caserne de guerre. 1907-1910 : installation : 1 tourelle de 75 Mle 05, 2 tourelles de mitrailleuses, 3 observatoires cuirassés, 1 casemate de Bourges. 1914-1918 : installation d’un réseau de galeries souterraines.

 

Fort Les Sartelles (1881-1884), fort, modernisé 1894-1897, 1904-1906, 2 tourelles de mitrailleuses, 2 observatoires, 2 casemates de Bourges.

 

Fort de Moulainville (1883-1885) fort Feuquières, fort, modernisé 1889-1891, 1905-1909, 1 tourelle de 75, 1 tourelle de 155, 2 tourelles de mitrailleuses, 4 observatoires, 1 casemate de Bourges.

 

Fort de Vaux (1881-1884), fort, modernisé 1888-1895, 1904-1906, 1910-1912, 1 tourelle de 75, 3 observatoires, 2 casemates de Bourges.

 

Ouvrage de la Croix-Brandier (1883), petit ouvrage terrassé pour l’infanterie, non modernisé.

 

Ouvrage de Le Chana, poste puis ouvrage (1883-1884), poste Pierquin, ouvrage d’infanterie. 1906-1911 : Modernisation de l’ouvrge : 1 tourelle de 75 Mle 05, 1 observatoire. 1944 : Cuirassements endommagés par des essais américains.

 

Poste de Belle-Epine (1883-1886 ou 1883) Poste Brayer, poste, non renforcé.

 

 

Rideaux des Hauts de Meuse

 

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Batterie de Beuille – Batterie Laubardière (1883).

 

Fort Les Paroches (1883-1885) fort Colaud, ouvrage peu modernisé, 1890 un magasin sous roc et 1900-1910 réseau de fils et grilles.

 

Ouvrage Jouy-sous-les-Côtes (1883-1885) fort Raoult, peu modernisé. 1890 : abri sous roche. 1910 : réseau de fils et de grilles. 1917-1918 : installation d’un réseau de galeries profrondes.

 

 

Place forte de Toul

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Batteries du Charmois (1888) 3 batteries avec 17 pièces. 1914 : la batterie est déclassée.

 

Batterie de l’Eperon (1879-1883), batterie de forme triangulaire, annexe du Fort de Frouard, comprend un fossé avec une caponnière simple et une caponnière double. Modernisé 1894, 1901-1907, 1912 : 1 tourelle Galopin Mle 1890 et observatoires cuirassés ; 2 tourelles Mougin comportant chacune un canon de 155 mm L de Bange, 2 casemates cuirassées en fonte dure modèle 1878 avec canon de 155 L, installation de grilles défensives au sommet de la contrescarpe et magasin sous roc.

 

Fort de Blenod-les-Toul (1879-1883) fort Charles Martel, modernisé 1908-1914, 1 tourelle de 75, 2 tourelles de mitrailleuses, 3 observatoires.

 

Fort de Frouard (12 mai 1879-15 octobre 1883) fort Drouot, fort d’arrêt à massif central doté d’une tourelle Mougin Mle 1876 avec 2 canons 155 L de Bange. 1887 : modernisation. 1890 : un magasin sous roc, citernes bétonnées et caserne de guerre. 1907-1914 : 1 tourelle de 75 Mle 05, 3 tourelles de mitrailleuses, 7 observatoires, 1 tourelle de projecteur.

 

 

Trouée de Charmes

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie de Pagny-la-Blanche-Côte (1879-1883) batterie Prost. Batterie au tracé trapézoïdal avec 6 plates formes.

 

Fort de Pagny-la-Blanche-Côte (1879-1883) fort Dejean. Fort d’arrêt prolongeant l’action du camp retranché de Toul, jouxté par la batterie d’Uruffe et la batterie de Pagny-la-Blanche-Côte. Tracé en forme de losange, armement : 1 tourelle Mougin Mle 1876 2 x 155L. 1901 : expériences sur la résistance des cuirassements. 1912 : déclassement du fort. 1914 : réarmement d’urgence. 1998 : propriété privée, porche et poste de garde rasé.

 

 

Place forte d’Epinal

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Fort des Adelphes, fort Richepance (1883-1885), modernisé en 1892, 1908-1914.  Tourelle de 75 mm, 1 tourelle de mitrailleuses, 3 observatoires, 1 casemate de Bourges.

 

Fort La Voivre (1883-1884), non modernisé.

 

Fort Les Friches (1883-1884), non modernisé.

 

Fort de Sanchey (1882-1883), non modernisé.

 

Fort d’Uxegney (1882-1884), modernisé 1894-1896-1910-1914. 1 tourelle de 75, 1 tourelle de 155, 2 tourelles de mitrailleuses, 3 observatoires, 2 casemates de Bourges.

 

 

Place forte de Langres

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Redoute puis fort de Montlandon (1883-1885) fort Mortier.

 

 

Fort de rideau de la Haute Moselle

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie de la Beuille (1883) batterie de Beuille.

 

 

Place forte de Belfort

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Fort de Bessoncourtfort Sénarmont (1883-1886).

 

Fort du Bois d’Oye (1883-1886) fort Eblé, grand fort pentagonal à gorge rentrante.

 

Magasins centraux de Belfort A et B (1883). Enormes magasins à poudre.

 

 

Trouée de Belfort, frontière suisse, Montbéliard – Pontarlier, rideau du Jura

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Batterie de la Pointe de Port-de-Roide (1883-1884), massif du Lomont. Armée de deux pièces mobiles.

Fort de Joux (1879-1887) comprend 2 casemates cuirassées Mle 1878 en fonte dure.

 

Fort du Larmont inférieur (1882-1884) fort Malher, construit près de Pontarlier sur un site occupé depuis 1846 par un ouvrage dénommé fort Malher, en qervice jusqu’en 1877. 1891 : installation d’un abri sous roc.

 

Fort du Larmont Supérieur (1879-1883) fort Catinat. 1891 : installation de 2 abris sous roc.

 

Fort du Risoux (1880-1884) fort Guyot, rideau du Jura, place des Rousses, altitude 1 273 m. Ouvrage au tracé pentagonal irrégulier, comprenant 2 caponnières doubles, une caponnière simple, un poste optique à 1 créneau dirigé vers le fort des Rousses. Dotation : 400 hommes et 16 pièces d’artillerie. Après 1945 : a servi pour la mise en œuvre d’explosifs. Etat : appartient à la commune des Rousses qui a fait restaurer une caponnière double du saillant qui s’était effondrée.

 

Place forte de Besançon

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie des Epesses (1883).

 

Batterie des Rattes (1883) E de Besançon, altitude 488 m. Etat actuel : en bon état.

 

Place forte de Dijon

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie annexe du Fort d’Asnière (1881-1883).

 

 

France Front Sud-Est

 

 

Place forte de Lyon

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Rive droite de la Saône :

 

Deuxième ceinture de forts détachés :

 

Fort du Paillet (1883-1886) au nord-ouest de Lyon, sur la rive droite de la Saône. Tracé pentagonal. Etat actuel : appartient à la commune de Dardilly, très bon état de l’ouvrage, majorité des équipements en place. Occupé par plusieurs associations dont l’une qui fait visiter l’ouvrage.

 

Rive droite du Rhône :

 

Deuxième ceinture de forts détachés :

 

Fort de la Côte Lorette (1878-1882) au sud-ouest de Lyon, sur la rive droite du Rhône. Etat actuel : fossés remblayés, appartient à la commune de Saint-Genis-Laval.

 

 

Place forte d’Albertville

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Blockhaus de Laitelet (1883) parfois orthographié Aitelet, dénommé Blockhaus ou fort Perregaux.

 

 

Place forte de Chamousset

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie de Plachaux (1881-1883 environ) SE de Chamousset. Conservée et entretenue jusqu’en 1940.

 

 

Place forte de Saint-Vincent

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Batterie du Chatelard (1883-1885) ou batterie Châtelard, située au-dessus du fort de Saint-Vincent.

 

Caserne défensive de Chaudon (1879-1883) Caserne de Courtigis, située entre le fort de Saint-Vincent et la redoute du Chadon. Caserne monobloc à 3 niveaux dont deux à l’épreuve des bombes.

 

Redoute du Chaudon (1879-1883), surplombe la caserne défensive de Chaudon. Actuel domaine privé avec gîte.

 

 

Place forte de Grenoble

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Fort de Comboire (1882-1885) fort Monteynard, fort à cavalier, tracé en forme de pentagone très étiré.

 

 

Place forte de Briançon

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie de la Croix (1883) ou batterie de la Grande Maye.

 

Frontière italienne

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Fort du Mont Bardonnet, Fort Suchet (1883-1886), 2 tourelles Mougin Mle 1876, près de Nice.

 

 

France Sud-Est – Front sud Côtes de la Méditérannée

 

 

Place forte de Nice

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie des Granges (1883-1890) parfois dénommée batterie Basse.

 

Batterie du Noyer (1883-1890), NE de Nice.

 

Casernement de Peïra Cava (1876-1887) caserne Crénan, avancée NE de Nice. Important casernement de montagne. 1939-1940 : occupée jusqu’en 1940 par les troupes alpines. Après 1945 : colonie de vacances.

 

Fort du Pic Charvet (1883-1890) sur l’avancée NO de Nice, comprend 3 batteries annexes (batterie du Noyer et batterie des Granges, et batterie annexe du Piton Est, 2 magasins à poudre sous roc.

 

Fort de la Revère (1882-1885) fort Anselme, E-NE de Nice, altitude 696 M. Ouvrage au tracé de trapèze, cerné par un fossé sec, avec une légère brisure.

 

Fort de la Tête de Chien (1879-1884). Comprend une casemate cuirassée pour canon de 155 mm.

 

Ouvrage du Piton Est (1883-1890) anvancée NO de Nice, petit ouvrage.

 

 

Place forte de Toulon

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Batteries de la Carraque (1881-1883) comprend une batterie basse qui est une batterie de rupture, une batterie haute, une tour crénelée modèle 1846 n°3 et un poste photoélectrique.

 

Batterie du Polygone (1883-1884), S de Toulon. Armement ; Dotation initiale 3 mortiers de 30 cm sur affût PA 1891, puis ajoût de 3 mortiers complémentaires.

 

Fort du Coudon (1879-1884).

 

 

Fortifications de l’île de Porquerolles

 

Batterie de la Repentance (1881-1884), NNE de l’île de Porquerolles, altitude 110 m. Canons de 24 cm modèle 1876 pour la défense de la rade d’Hyères. 3 ouvrages ont été construits. Batterie centrale de la Repentance, avec un casernement pour 194 hommes et un armement de 4 canons de 24 cm, ouvrage muni qu’une caponnière double et de 2 caponnières simples. Batterie de la Repentance Nord armée de 4 canons de 24 cm, ouvrage doté d’un fossé avec caponnière de gorge et de bastionnet crénelé. 1892 : construction d’un magasin à poudre sous roc. Ultérieurement réaménagement de la batterie pour 6 canons de 95 mm.

 

Place forte de Marseilles

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie annexe de la batterie Haute du Niolon (1881-1884) petite batterie.

 

Batterie du Cap Caveaux (1880-1883), Ile de Pomègues, également dénomée Batterie Cavau. 1901 : la batterie est remaniée.

 

Batterie Haute du Niolon (1881-1884).

 

Italie

 

Cette rubrique concerne les fortifications italiennes en cours de construction ou de modernisation, conformément aux frontières de l’année en cours.

 

Italie du Nord

 

Frontière française

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Fort de Colle AltoFort Central (05/1881-1883, 1885 ?) fort italien chargé de la défense du col de Tende, situé actuellement en territoire français, dans la vallée de la Roya qui débouche sur la Méditerranée à Vintimille, dans les Alpes Maritimes, altitude 2 254 m. Il correspond au type de fort de barrage de camp retranché italien des années 1870-1875, le dernier de cette catégorie construit en Italie. Le fort est cerné par un fossé muni de caponnières. 1900 environ : installation d’un téléphérique pour assurer l’approvisionnement des forts et de la caserne du col, la route étant inaccessible en hiver. La station supérieure est installée en face de la porte. Ce téléphérique appelé funiculaire avait une longueur de 3,2 km, reliant ce site aux magasins de la Panice, situés à 700 m en contrebas sur le versant nord de la montagne. 09/1947 : mise en application du traité de Paris, avec déplacement de la frontière vers le nord de l’Italie, en attribuant à la France La Brigue et Tende. L’ancienne route stratégique qui le reliait au Fort Tabourde est désormais le chemin de grande randonnée GR 52A. 10/1892 : installation des lignes téléphoniques et télégraphiques reliant les ouvrages. 1900 environ : installation d’un téléphérique pour assurer l’approvisionnement des forts et de la caserne du col, la route étant inaccessible en hiver. 1914-1918 : ouvrage désarmé pendant la 1ère guerre mondiale. Etat : l’état du fort est moyen, sans menace de ruine immédiate. Le téléphérique a commencé à disparaître après la seconde guerre mondiale.

 

Italie Centre

 

Place forte de Rome

 

Ceinture fortifiée de Rome, comprend des ouvrages construits à environ 4 à 5 km de la ceinture de fortification urbaine et distants entre eux de 2 à 3 km, avec une circonférence d’environ 40 km. Le coût de ses constructions : 5 millions de Lires. Construction : 1877-1892.

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Forte Antenne (1882-1891), fort détaché de ceinture.

 

Forte Bravetta (1877-1883), fort détaché de ceinture de la place de Rome, au tracé atypique avec un fossé au tracé brisé. Situé sur l’ancien domaine de Bravetta, situé à 2 km au S du fort Aurelia. Surface : 10,6 ha ; Etat actuel : terrain militaire. Tribunal d’exception puis site d’exécution utilisé à l’époque de Mussolini. 1943-1944 : tribunal d’exception allemand. 1945 : lieu utilisé pour les procès des criminels de guerre italiens. Un monument en hommage aux victimes a été érigé à l’intérieur. Etat actuel : domaine militaire en activité.

 

Forte Ostienze (1882-1884), fort détaché de ceinture de la place de Rome, situé sur la rive G du Tibre, à environ 2,5 km du Fort Portuense. Surface : 8,8 ha. Etat actuel : domaine militaire en activité.

 

Forte Pietralata (1881-1885), fort détaché de ceinture.

 

Forte Prenestina (o) (1880-1884), fort détaché de ceinture de la place de Rome, situé à 3 km NE du fort Casilina. Surface : 3,4 ha. 1977 : remis à la ville de Rome. Mais non utilisé, il a été occupé par divers groupes. Etat actuel : utilisé par un centre social.

 

Forte Tiburtino (1880-1884), fort détaché de ceinture de la place de Rome. Surface : 23,8 ha. Etat actuel : domaine militaire en activité, caserne.

 

Forte Trionfale (1882-1888), fort détaché de ceinture de la place de Rome, situé à côté de la via Triomfale, à côté de l'église ’aint'Onofrio, à 2 km NE de Monte Mario. Surface : 21 ha. Etat actuel : domaine militaire en activité.

 

Pays-Bas

 

Cette rubrique concerne les fortifications néerlandaises en cours de construction ou de modernisation conformément aux frontières de l’année en cours.

 

Ligne d’Utrecht « Waterlinie »

 

Place forte d’Utrecht

 

Ouvrages en cours de modernisation :

 

Fort bij Rijnauwen (1868-1871). Grand fort à fossé plein d’eau, plus grand fort de la Waterline (31 ha). En 1877-1885 il est modernisé, construction d’une grande caserne à l’épreuve des bombes et des batteries de flanquement n°3 et 4. En 1885 son équipage était de 675 hommes et 105 pièces d’artillerie. 1918 installations d’abris de groupe en béton type 1918. En 1939 installation d’une casemate de mitrailleur « Koepelkazemat type G » et d’abris de groupe « Groepschuilplaats Type P ». 1942-1943 lieu de détention et d’exécution. Classé aux monuments historiques « Rijksmonument » et est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

Progrès techniques de l’artillerie de siège et de forteresse, et du génie

 

 

Dans cette rubrique nous vous présentons les différents événements relatifs aux techniques de l’artillerie de siège et de forteresse, et du génie militaire, classés par pays et par date.

 

Allemagne

 

1883 : Dans le but d’augmenter la puissance explosive des projectiles de l’artillerie, on a dans un premier temps en 1880 rallongé les projectiles, et commencé a mené des essais pour augmenter les charges explosives en remplaçant la poudre noire par une substance dénommée coton poudre pour obus « Schiessbaumwolle für Granate ». A cet effet, on a encore mené au cours de l’année 1883 des essais de tir à Kosel et Stralsund. A Cosel on a tiré avec le mortier rayé de 21 cm sur de vieilles voûtes en bonne maçonnerie de briques de 1 m d’épaisseur, recouvertes d’une couche de béton de 0,80 m et d’une couche de terre de 1 m à 1,50 m. On a tiré des obus torpilles de 6 calibres de longueur, avec charge d’éclatement de 19 kg de coton-poudre, qui ont percé les voûtes et éclaté à l’intérieur. Ces essais de tir ont permis de vérifier les effets de ces projectiles sur des abris voûtés à l’épreuve des bombes, et dont il résultait que les constructions voûtées actuelles n’étaient plus en mesure de résister. L’augmentation effective de la puissance explosive de ces projectiles et le développement du tir courbe, dévalorisait les ouvrages des fortifications qui venaient à peine d’être achevés. On a donc mis en service en 1883 les obus chargés de coton poudre « Schiesswollgranaten », une première étape qui va nous mener à la crise des obus à explosif brisant « Brisanzgranatenkrise », également dénommée en France « crise de l’obus torpille », qui entraînera une remise en question générale de la valeur des fortifications. En effet, les positions à ciel ouvert sur les remparts deviennent définitivement intenables et les maçonneries normales ne sont pas seulement menacées au niveau des superstructures et des murs, mais également par les projectiles pénétrant sous les fondations. Par ailleurs, les pièces à tir courbe, qui avaient remplacés celles à tir direct dans la guerre de forteresse, sont désormais en mesure d’annihiler les organes de flanquement des ouvrages situés dans les fossés, comme les caponnières. Mais il faudra attendre la mise en service d’une substance explosive encore plus efficace pour que les premières mesures d’urgence soient prises. 

 

1883 : technique cuirassements. Depuis 1883, Schumann et Gruson travaillent ensemble. Le premier résultat de cette coopération était une évolution du dernier projet de Schumann, sur lequel on renonçait encore à l’utilisation de fonte d’acier. Cette tourelle construite à nouveau comme affût blindé a reçu une coupole tournante, qui se composait d’un couvercle en acier laminé et d’un anneau en acier fondu. Avec cet anneau la coupole reposait lors des tirs sur l’avant cuirasse, tandis que qu’on la relevait un peu pour faire tourner la coupole. Un plot axial nouvellement réalisé, qui permettait à la coupole de se pencher jusqu’à ce qu’elle repose sur l’avant cuirasse, a permis de se passer de la couronne de friction.

 

11/10/1883 : expériences sur des étuis en laiton pour canon ont été efefctués au polygone de Durlach près de Karlsruhe, par la Deutsche Matallpatronenfabrik avec un canon de 7,85 cm tirant une charge de 1,250 kg de poudre à grains de 6 à 10 mm, un obus à enveloppe de plomb de 5,070 kg.

 

08_11/1883 : expériences faites à Meppen avec la nouvelle poudre allemande, dite poudre chocolat.

 

Roumanie

 

1883 : Le général belge Brialmont propose un projet de fortifications pour Bucarest, la capitale roumaine : une ceinture urbaine (qui ne sera pas réalisée) et une ceinture de 18 forts détachés, distant de 6 à 9 km de la ville. Il s’agit de fortifications cuirassées et bétonnée, réalisée à partir de 1885.

 

Chroniques 1883

 

Année 1883 divers

 

 

Autriche-Hongrie, fortifications : budget alloué aux fortifications et à leur armement pour l’année 1883.

Une revue militaire française a publié cet article qui détaille le budget extraordinaire alloué pour l’année 1883 à la construction des fortifications et à l’acquisition de leur armement : « Le Budget militaire de l’Autriche-Hongrie en 1883. Dans la session qui a eu lieu au mois de novembre 1882, les délégations autrichiennes et hongroises ont intégralement voté tous les crédits demandés par le ministère de la guerre, et par conséquent donné une approbation implicite au projet de réorganisation de l’armée. Le fait mérite d’autant plus d’attirer l’attention, que c’est la première fois depuis de longues années que le budget militaire est adopté sans avoir subi des réductions plus ou moins considérables.

Le budget militaire pour 1883 s’élève, y compris le budget de la marine totale de 118 563 542 florins (soit 246 407 755 francs), et se décompose de la façon suivante :

1. Budget ordinaire de la guerre.

Le budget ordinaire de la guerre est fixé au chiffre de 94 905 161 florins, c’est-à-dire qu’il ne présente sur celui de 1882 qu’un excédent d 851 florins. Etc.

2. Budget extraordinaire de la guerre.

Le budget extraordinaire de la guerre s’élève à 7 508 157 florins : il présente sur l’année précédente un excédent de 821 027 florins qu’il faut attribuer presque en totalité aux dépenses de réorganisation et à l’extension donnée aux travaux de défense de la Galicie et du Tyrol.

Voici les crédits les plus importants du budget extraordinaire : Etc.

3° Acquisition de pièces de côte pour l’armement de Pola (791 840 florins). Le gouvernement a déjà acheté dans les deux années précédentes 6 pièces Krupp, de 28 cm ; le crédit demandé pour 1883 doit servir à l’acquisition de 4 pièces Krupp de 28 cm, et de 6 pièces de 15 cm.

4° Armement des ouvrages de Przemysl (140 000 florins). L’armement de Przemysl doit être assuré en grande partie au moyen de pièces tirées de l’approvisionnement de réserve de l’arsenal de Vienne, et 70 000 florins seront consacrés à solder les frais de transport de ce matériel. En outre, un crédit de 140 000 florins, dont la moitié sera reportée sur l’exercice de 1884, est destiné à l’acquisition des 155 pièces qui seront encore nécessaires pour compléter l’armement en artillerie du camp retranché.

5° Armement des ouvrages de Cracovie (30 000 florins). La plupart des ouvrages de Cracovie sont des ouvrages de campagne ; leur transformation en ouvrages de fortification permanente exige une augmentation de 120 pièces dans l’armement de l’artillerie de la place. Le crédit affecté à cet usage (60 000 florins) sera réparti par moitié sur les années 1883 et 1884.

La fabrication des pièces destinées à Przemysl et à Cracovie se fera dans des conditions assez avantageuses, parce que l’on pourra utiliser des matériaux, métal et bois, déjà existants.

6° Armement des ouvrages défensifs du Tyrol (75 000 florins). Cet armement exigera une dépense totale de 450 000 florins ; mais cette année, le gouvernement en demande seulement 75 000.

7° Armement des ouvrages de campagne à élever éventuellement en Galicie (100 000 florins). Quoique ces ouvrages ne doivent être construits en terre qu’en cas de guerre, il est indispensable de posséder, dès le temps de paix, l’artillerie nécessaire à leur armement, c’est-à-dire 50 pièces nouvelles en sus de celles qui existent actuellement en réserve dans les arsenaux.

5° Construction ou achèvement d’ouvrages destinés à renforcer la défense du Tyrol (100 000 florins). La disposition toute particulière du théâtre d’opérations du Tyrol presque isolé du reste de la monarchie, et la configuration du sol, rendent l’établissement d’un système de fortifications permanentes d’autant plus indispensable qu’en cas de guerre la défense de cette province sera confiée à un nombre de troupes relativement restreint et composé en grande partie de milices nationales. Il faut conc seulement compléter les ouvrages déjà existants, mais encore en créer de nouveaux, notamment dans la région Est, qui se trouve encore tout à fait dégarnie.

L’ensemble des dépenses est évalué à 1 million de florins ; mais le gouvernement, pour ne pas grever outre mesure le budget extraordinaire, ne demande pour 1883 que 100 000 florins qui serviront à commencer les travaux préparatoires.

9° Construction d’ouvrages de fortification à Cattaro (100 000 florins). L’insurrection qui a éclaté cette année en Krivoscie a fait de nouveau ressortir la nécessité de protéger Cattaro du côté terre, par une série d’ouvrages permanents qui permissent à la garnison de résister assez longtemps à des forces supérieures (La mise en état de défense de Cattaro est une mesure de précaution pris vis-à-vis du Monténégro).

En raison de la situation isolée de Cattaro à l’extrémité sud de la Dalmatie, tous les travaux doivent être faits dès le temps de paix ; il serait impossible de les exécuter au dernier moment. La mise en état de défense de Cattaro du côté terre coûtera 500 000 florins.

10° Construction d’ouvrages permanents à Pola exigera une dépense totale de 4 millions ; en 1881 et 1882, les délégations ont déjà accordé 1 500 000 florins. Les nouveaux ouvrages ont pour objet de compléter du côté terre la défense du grand port maritime autrichien.

11° Construction du camp retranché de Cracovie (700 000 florins) (Voir, pour les camps retranchés de Przemysl et Cracovie, la Revue militaire de l’Etranger, n°574 (1880). Le total des crédits s’élève au chiffre de 3 millions de florins ; 1 400 000 florins ont déjà été accordés par les délégations dans les sessions de 1881 et 1882.

12° Construction du camp retranché de Przemysl (700 000 florins) (Voir, pour les camps retranchés de Przemysl et Cracovie, la Revue militaire de l’Etranger, n°574 (1880). Les devis montent à 5 500 000 florins ; 800 000 florins seulement ont été dépensés dans les deux années précédentes ; pour que l’achèvement des travaux ne traîne pas trop en longueur, le ministère de la guerre a cru devoir demander pour 1883 un crédit plus considérable ».

 

Mercredi 17 janvier 1883

 

Allemagne, aérostation : Emploi des aérostats et des appareils photographiques pour les levers de terrain.

Une revue militaire française a publié cet article : « D’après la Gazette militaire de Darmstadt du 17 janvier dernier, les officiers du corps des ingénieurs vont entreprendre une série d’expériences ayant pour but de faire des levers photographiques, en s’élevant en ballon au-dessus des terrains à reconnaître.

Jusqu’à présent, on avait fait d’opérations de ce genre qu’à une faible hauteur, tout à fait insuffisante pour mettre l’aérostat à l’abri des feux d’infanterie. Dans les nouvelles expériences, on compte s’élever en ballon libre à des hauteurs bien plus considérables. La difficulté consiste à trouver un appareil photographique qui permette de donner des images nettes du terrain à lever, malgré la rapidité du mouvement d’ascension. Le nouvel appareil porte un obturateur spécial que l’on ne peut mettre en mouvement par un courant électrique, de telle sorte que l’on fixe les images des objets sur la plaque en moins d’une seconde. D’après les expériences particulières faites jusqu’à présent on espère arriver à prendre des images très réussies de villages ou de secteurs de terrains, en opérant à 1 000 mètres de hauteur pendant une seconde ; dans cet espace de temps on s’élève de 6 à 8 mètres, par suite du mouvement vertical ».

 

Mercredi 24 janvier 1883

 

Allemagne, Kiel fortifications : point sur les nouveaux projets de fortifications.

Une revue militaire française nous livre les informations suivantes au sujet des projets de fortification de Kiel : « La Revue a fait mention, à différentes reprises des projets de fortification ayant pour but d’assurer la défense continentale des établissements maritimes que renferme la baie de Kiel. A ces travaux se rattachent la création du canal de jonction de la mer du Nord à la Baltique et le démantèlement de la position fortifiée de Sonderburg-Düppel, dans le voisinage de laquelle il a été question d’organiser le Hörup-Haff pour y créer un port de sortie de Kiel. Il semble que l’on n’a encore rien arrêté définitivement à cet égard. Voici, en effet, ce que nous relevons dans la Deutsche Heeres-Zeitung du 24 janvier dernier : « Différents journaux ont annoncé qu’au printemps prochain devait commencer la construction de 16 nouveaux forts destinés à assurer la défense continentale du port de la baie de Kiel. Les projets de ces travaux ont été rédigés en 1881, et les points sur lesquels les ouvrages doivent être établis ont été arrêtés par le feld-maréchal comte de Moltke, assisté des officiers du grand état-major, lors du voyage d’état-major à l’automne de la même année. Cette décision avait été prise en même temps que l’on admettait le déclassement des fortifications de la position de Sonderburg-Düppel.

On parait maintenant avoir résolu de construire de grands forts autour de Kiel au lieu d’une série de petits ouvrages. Toutefois, il n’est pas exact de dire que les travaux seront commencés au printemps prochain, car les plans ne sont pas définitivement approuvés, et les terrains nécessaires ne sont pas encore achetés. Ce qui prouve d’ailleurs que cette nouvelle est prématurée, c’est que l’on a ajourné à 1881 la démolition des ouvrages de Sonderburg-Düppel, et que, dans le budget extraordinaire pour 1883-84, on a alloué seulement 2 millions de marcs pour la continuation des travaux des ports de guerre de Friedrichsort et de Wilhelmshaven, et pour l’établissement des défenses continentales de Kiel. Pour l’exercice de 1884-85, le même budget porté une allocation de 4 500 000 marcs, c’est-à-dire 2 500 000 marcs de plus que le budget précédent. C’est donc seulement l’année prochaine que commencera vraisemblablement la construction des nouveaux forts ».

On lit, d’autre part, dans la Gazette militaire de Darmstadt (numéro du 3 février) : « C’est au printemps prochain que l’on doit commencer la construction des nouvelles défenses continentales de la baie et du port de Kiel. Ces défenses auraient un développement très considérable ; elles ne comprendraient pas moins de 16 forts détachés à grande distance. Aucune des places allemandes les plus importantes, telles que Cologne, Strasbourg, etc., n’en possède un aussi grand nombre. Dès que ces travaux seraient achevés, l’arsenal de construction maritime de l’Empire établit dans la baie de Kiel se trouverait complètement à l’abri des tentatives de bombardement de l’ennemi ».

 

Samedi 27 janvier 1883

 

Allemagne, Metz place forte : organisation des pompiers militaires de la garnison.

Une revue militaire a publié cet article tiré de la presse allemande : « Organisation de détachements de pompiers dans la garnison de Metz. La Gazette militaire de Darmstadt racontait, dans son numéro du 27 janvier 1883, comment les détachements de pompiers fournis par les différents corps de la garnison de Metz, avaient efficacement concouru à l’extinction de l’incendie du bâtiment du service des postes ; elle donnait sur l’organisation de ces détachements les détails suivants : « Le service d’incendie de la garnison de Metz est placé sous les ordres d’un capitaine de pionniers, et se compose de 4 sections : la 1ère est fournie par le bataillon de pionniers n°16, la 2e par le régiment d’infanterie bavarois n°8, la 3e par le régiment d’infanterie brunswickois, et la 4e par le régiment d’infanterie prussien n°41. Chaque section est commandée par un officier du corps auquel il appartient ; le matériel est déposé dans le casernement du corps. Par suite de la répartition de ces casernements dans les différents quartiers de la ville, on peut avoir rapidement des secours, quel que soit le point où éclate un incendie ».

 

Vendredi 9 février 1883

 

Allemagne, Metz : des boucheries militaires de garnison

Une revue militaire française a livré cet article : « Le Militär-Wochenblatt, dans son numéro du 23 novembre 1882, signalait les avantages que, tant au point de vue de l’économie pour les ordinaires des corps de troupe de l’armée allemande, qu’à celui de la qualité de la viande à donner au soldat, il y aurait à renoncer au système de fourniture en régie directe, par analogie avec ce qui se fait pour le pain ; l’Etat, en fabricant lui-même cette denrée, n’ayant également et indubitablement en vue que de procurer au soldat une nourriture substantielle et de bonne qualité. En admettant que, lors de la réorganisation de l’armée prussienne au commencement de ce siècle, la question de la fourniture directe de la viande fraîche par l’Etat ayant été agitée, diverses raisons aient pu entraîner l’administration à renoncer à un pareil système de fourniture, l’auteur de l’article du journal précité estimait que cette question est cependant toujours assez importante pour être de nouveau mise à l’ordre du jour. Visant encore les avantages qui résulteraient de cette fourniture directe, au point de vue de la qualité de la viande à délivrer aux soldats, il donnait à grands traits le mode d’organisation qui, sans devoir être immédiatement généralisé, pourrait être adopté, et il terminait en faisant ressortir, par des chiffres empruntés à la garnison de Berlin, les économies que le système de fourniture préconisé permettrait de réaliser. L’autorité militaire allemande paraît se disposer aujourd’hui à entrer dans les vues exposées par le Militär-Wochenblatt.

Nous lisons, en effet, dans le Journal d’Alsace du 8 février, que les régiments de la 30e division, en garnison à Metz, ont dénoncé, pour le 1er avril prochain, les traités qu’ils avaient passés avec les bouchers de la ville pour la fourniture de la viande fraîche. « A partir de cette date, les régiments feront eux-mêmes l’achat des animaux de boucherie dont ils auront besoin, et fabriqueront, en outre, la charcuterie pour la troupe ».

La Strassburger Post, du 9 février 1883, signale également ce fait, et ajoute que l’autorité militaire, en prenant cette mesure, a en vue de mettre en pratique, à titre d’essai, pour les régiments de la 30e division, un système de boucherie en gestion directe. « On veut, dit cette feuille, louer, pour cet usage, plusieurs loges à l’abattoir de Metz, acheter soi-même le bétail et le faire abattre par les bouchers qui se trouvent dans les corps. On espère, par cette mesure, procurer à la troupe la viande à meilleur compte, surtout de la viande meilleure, et par là, pouvoir améliorer l’alimentation en général des soldats. Comme les régiments d’infanterie de la 30e division, qui se trouvent en garnison à Metz, comptent, en y comprenant la brigade d’occupation bavaroise, 60 compagnies, l’institution rapportera certainement, vu qu’il n’y aura de difficulté d’aucune sorte à utiliser, en les cédant à des particuliers, les morceaux de valeur inférieure et les issues. En outre, il n’est pas invraisemblable que les autres corps de la garnison participent aussi à l’entreprise. Il en résulterait assurément, pour quelques bouchers de Metz, un grand préjudice, du moment que 16 000 consommateurs environ viendraient en déduction de la consommation locale ; mais, d’un autre côté aussi, la mesure exercerait dans la place, au profit des consommateurs civils, une pression favorable sur les prix colossalement élevés de la viande ».

 

Mardi 20 février 1883

 

Allemagne, Metz garnison : Fin de la première d’instruction dans la garnison.

Une revue militaire française nous livre cet article : « D’après la Gazette de Metz du 20 février 1883, les présentations de recrues qui clôturent la première période d’instruction sont terminées dans la garnison de Metz depuis le 17 février. Le surlendemain a commencé, pour cette garnison, la deuxième période dite de l’instruction de la compagnie. Les anciens soldats sont réunis maintenant aux recrues pour exécuter l’école de compagnie, ainsi que les petits exercices de tirailleurs et du service en campagne. On continue également le tir à la cible commencé dès la première période. La deuxième période se terminera dans les premiers jours d’avril par les présentations dites du printemps ».

 

Mai 1883

 

Allemagne, Strasbourg place forte : réalisation d’un plan projet pour un abri à munitions de la batterie annexe droite du Fort Grossherzog von Baden.

Le service des fortifications de Strasbourg a établi un plan projet à l’échelle 1 :100e pour un abri à munitions pour la batterie annexe droite du Fort Grossherzog von Baden. Ce plan a été établi comme annexe du rapport du 6 juin 1883. Le titre de ce plan est le suivant : « Zeichnungen der Munitions Raüme für die Anschluss Batterien – Fort Grossherzog von Baden – Rechte Flanke ». Il a été visé entre autres par Krüger, général de brigade à l’inspection des Ingénieurs « Generalmajor der Ingenieur-Inspektion », par un lieutenant-colonel et inspecteur des fortifications « Oberstlieutnant und Festungs Inspekteur », et approuvé par Hilly, commandant et 1er officier d’artillerie de la place « Major und 1. Artillerie-Offizier vom Platz ». Il s’agit là d’un premier projet pour ce type d’abri. L’abri qui sera à priori construit vers 1887-1890, comporte trois niveaux, dont deux souterrains, ce qui n’est pas le cas ici. Toutefois on avait déjà prévu une poterne basse assurant la liaison entre l’angle de gorge droit du fort et l’abri pour assurer le ravitaillement de la batterie en munitions avec un voie ferrée étroite.

 

Mardi 1er mai 1883

 

Pays-Bas, fortifications : division du territoire en commandements d’artillerie et du génie.

Une revue militaire française nous livre l’article suivant : « Par un décret du 11 décembre 1882, dont la mise en vigueur est fixée au 1er mai prochain, le territoire du royaume, qui jusqu’à présent était partagé en huit positions défensives, sera divisé en quatre commandements d’artillerie et 4 commandements du génie. Les nouvelles divisions sont délimitées ainsi qu’il suit :

1er commandement d’artillerie.

Chef-lieu : Utrecht. Ouvrages de la nouvelle ligne d’eau, depuis et y compris le fort de Klop jusqu’au Lek ; position de la vallée de la Gueldre. Magasins d’Utrecht, Woerden, Zwolle, Wierickerschans.

2e Commandement d’artillerie.

Chef-lieu : Amsterdam. Ouvrages de la position d’Amsterdam, à l’exception du fort d’Ymuiden ; la Nouvelle ligne d’eau depuis Zuiderzee jusqu’au fort de Klop. Magasins d’Amsterdam et de Naarden.

3e Commandement d’artillerie.

Chef-lieu : Gorinchem. Ouvrages de la Nouvelle ligne d’eau depuis le Lek jusqu’à la Merwede, et du pays d’Altona jusqu’à la Merwede ; la ligne d’eau du sud ; les ouvrages destinés à couvrir les passages des rivières et à recueillir les troupes près de l’Yssel, du Waal et de la Meuse. Magasins de Dordrecht, Woudrichem, Gorinchem, Geertruidenberg, Heusden, Breda.

4e Commandement du génie.

Chef-lieu : Utrecht. Les ouvrages et moyens d’inondation dans la Nouvelle ligne d’eau. Les terrains et bâtiments, etc., d’Utrecht, Woerden, Zeist.

2e Commandement du génie.

Chef-lieu : Amsterdam. Les ouvrages et moyens d’inondation dans les positions d’Amsterdam et du Helder. Les terrains, bâtiments, etc., d’Amsterdam, Delft, Gouda, la Haye, Haarlem, Hoorn, Leiden, Rotterdam, Schoonhoven.

3e Commandement du génie.

Chef-lieu : Dordrecht. Les ouvrages et moyens d’inondation dans la position de Hollande-Diep et du Volkerak, dans celle des bouches de la Meuse et du Haringvliet, dans la ligne d’eau du sud. Les ouvrages de l’Escaut occidental. Les terrains, bâtiments, etc., de Bergen-op-Zoom, Breda, Dordrecht, Bois-le-Duc, Heusden, Middelbourg, Flessinge.

4e Commandement du génie.

Chef-lieu : Arnhem. Les ouvrages et moyens d’inondation dans la position de la vallée de la Gueldre et de la Betuwe-inférieure. Les ouvrages destinés à couvrir les passages des rivières et à recueillir les troupes sur l’Yssel et le Waal. Les terrains, bâtiments, etc., à Amersfoort, Arnhem, Assen, Deventer, Grave, Gronongue, Harderwijk, Kampen, Leeuwarden, Maestricht, Millingen, Nimêgue, Oldebrock, Ruremonde, Venlo, Zutphen, Zwolle.

Les commandements des divisions territoriales d’artillerie sont exercés par les chefs des quatre régiments d’artillerie de forteresse du numéro correspondant ».

 

Jeudi 11 octobre 1883

 

Allemagne, Karlsruhe, polygone de Durlach : expériences de tir au canon avec des gargousses en laiton.

La Revue militaire de l’étranger a publié cet article tiré de la Revue militaire belge : « Des expériences sur des étuis de gargousse en laiton pour canon ont été effectués le 11 octobre 1883 au polygone de Durlach, près de Carlsruhe, par la Deutsche Metallpatronenfabrik. On employa le canon de 7,85 c tirant, avec une charge de 1,250 kg de poudre à grains de 6 à 10 mm, un obus à enveloppe de plomb de 5,070 kg. La chambre, rendue légèrement conique pour faciliter l’expulsion de l’étui vide, avait un diamètre de 92,65 mm à l’avant et de 94,75 mm à l’arrière. Dans l’appareil de fermeture, l’anneau Broedwell était remplacé par un disque massif en acier, percé au centre pour le passage d’une broche percutrice se manœuvrant à l’aide d’un levier placé à gauche de l’appareil de fermeture. Deux cannelures, pratiquées au-dessus et au-dessous de la culasse du canon, permettaient l’introduction de deux crochets fixés aux extrémités d’un ressort en acier et qui, s’engageant derrière le rebord du culot de la douille, servaient à extraire celle-ci. Deux modèles d’étuis ont été employés ; les uns avaient une épaisseur de culot de 3,8 mm et des épaisseurs de paroi de 1,75 mm au culot, 0,55 mm à la bouche ; les autres une épaisseur de culot de 1,8 mm ; 0,9 mm de paroi au culot de 0,37 mm à la bouche. Après leur chargement, ils étaient fermés au moyen d’un bouchon composé d’un disque en liège ou de 2 disques en feutre, dépassant la paroi de 1 cm. Les deux espèces d’étui ont bien résisté au tir et peuvent se recharger plusieurs fois. Ils ont pour avantage de rendre le chargement de la pièce plus rapide ; de mieux conserver la charge à l’abri de l’humidité ; de supprimer l’étoupille, la lumière et, par suite, les pertes de gaz et les érosions de métal qui en résultent ; de rendre infiniment plus simple l’appareil de fermeture. En revanche, ils augmentent considérablement le prix du coup de canon ».

 

Sources

 

S0083.

Dumsky, Walter : Die deutschen Festungen von 1871 bis 1914 : Strategische Bedeutung und technische Entwicklung.  Erlanger Historische Studien herausgegeben von Professor Dr. Karl-Heinz Ruffmann Professor Dr. Hubert Rumpel. Bd. / Vol. 11 ; Peter Lang, Frankfurt am Main, New York, Paris, 1987. 

 

S0227

Lieutenant-colonel Duval Laguierce : Cours de fortification permanente, 1ère partie, 1890-1892, p. 235. S1000 : Wikipédia. S1000 : Gouv. Fr. Notice Mérimée. 

 

S0966

Brialmont, A. : La fortification du temps présent, tome premier, Guyot Frères imprimeurs, Bruxelles, 1885.

 

S1940

Bearbeitet von Wienfried Bließ : Die Festungspläne des preußischen Kriegsministeriums – Ein Inventar Teil 1 – Band 59,2 ; Veröffentlichungen aus den Archiven preußischer Kulturbesitz, Herausgegeben von Jürgen Klosterhuis und Dieter Heckmann, Böhlau Verlag, Köln, Weimar, Berlin, 2008.

 

S2080,

Revue d’artillerie Tome 24 Avril-Septembre 1884

 

S2757

Frijns Marco, Malchair Luc, Moulin Jean-Jacques, Puelinckx Jean : Index de la fortification française 1874-1914, autoédition, 2008.

 

S2938

Gosch, Frank : Festungsbau an Nordsee und Ostsee ; Die Geschichte der Deutschen Küstenbefestigung bis 1918, Mittler & Sohn, Hamburg, Berlin, Bonn, 2003.

 

Archives & Bibliothèques

 

AVES = Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg.

AD-67 = Archives départementales du Bas-Rhin ; Strasbourg.

BCGS = Bibliothèque du cercle de garnison de Strasbourg (fermée, ouvrages seront transférés).

BNF = Bibliothèque Nationale de France

BNUS = Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg

BMS = Bibliothèques Municipales de Strasbourg.

BA = Bundesarchiv (archives fédérales allemandes)

BA-MA = Bundesarchiv Abteilung Militärarchiv, Freiburg

GSTaPK = Geheimes Staatsarchive Preussischer Kulturbesitz, Berlin.

GLAKa = Generallandessarchiv Karlsruhe

BA-St = Bundesarchiv, Stuttgart.

SHD = Service Historique de la Défense, Vincennes.

 

Archives personnelles, collections, dessins, photographies, relevés sur le terrain, de sources privées

 

BA = Brauch André

MJR = Richard

 

Sites Internet

 

BNF – Gallica : accès aux ouvrages en ligne de la Bibliothèque Nationale de France et autres sites associés :

https://gallica.bnf.fr/accueil/fr/content/accueil-fr?mode=desktop

 

Bundesarchiv (archives fédérales allemandes)

https://www.bundesarchiv.de/DE/Navigation/Home/home.html

 

Site très complet recensant les fortifications françaises 1874-1918 environ :

https://www.fortiffsere.fr/

 

Arme du Génie et fortifications diverses

https://franchissement.forumgratuit.org/

 

AVES Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg

https://archives.strasbourg.eu/