Fort XI – Fort Neumühl - Fort Bose
Dernière mise à jour / Letzte Änderung : 07/08/2020
Voici l’essentiel des informations disponibles concernant le Fort XI – Fort Bose. Ces textes sont encore rédigés en langue française. Toutefois, petit à petit nous traduisons les différentes rubriques en langue allemande. Lorsque cela est possible nous utilisons les textes originaux avec l’orthographe de l’époque.
Hier finden Sie die Informationen zu Fort XI – Fort Bose. Die meisten Texte sind noch in französicher Sprache verfasst. Nach und nach übersetzen wir jedoch die verschiedene Abschnitte ins Deutsche. Soweit es möglich ist verwenden wir die Originaltexte mit der Schreibweise aus dieser Zeit.
Situation géographique et stratégique / Geographische und Strategische Lage
Le Fort XI – Fort Bose a été érigé sur la rive droite du Rhin, à l’Est de Kehl, à proximité de la commune de Kehl-Neumühl.
Das Fort XI – Fort Bose wurde auf dem rechten Rheinufer gebaut, in der nähe der Gemeinde Kehl-Neumühl.
Carte du secteur de Neumühl – Kork – Marlen extrait de la carte des environs de Strasbourg de 1870.
Karte von 1870 der Gegend bei Neumühl – Kork - Marlen.
Source / Quelle : Collection / Sammlung Philippe Burtscher.
Distances avec les autres ouvrages / Abstand zu den Nachbarwerke
Fort Blumenthal : 3,601 km (2,237 miles).
Fort Kirchbach : 3,380 km (2,1 miles).
Enceinte urbaine / Stadtbefestigung von Straßburg : 5,7 km (3,5 miles).
Caractéristiques / Spezifikationen
Petit fort détaché de ceinture à fossé plein d’eau de type Biehler, au tracé pentagonal de lunette aplatie. Comprend 3 traverses par face, une grande poudrière de guerre sous chaque flanc. Caserne de gorge à un niveau comprenant de gauche à droite environ 9 + 7 + 7 + 9 casemates ; locaux d’artillerie également sous les faces et le saillant ; flanquement à partir du rempart et des deux caponnières d’épaule et par une caponnière de revers sur un îlot en face du saillant ainsi qu’à partir des coffres de la caserne de gorge ; poterne principale sous traverse en capitale ; entrée protégée par un tambour avec blockhaus de garde et place d’armes de gorge, accès à l’ouvrage par une digue traversant le fossé de gorge. 1887-1890 environ : renforcement partiel de l’ouvrage, installation de grilles au niveau de la digue d’accès à l’ouvrage et sur le mur d’enceinte du tambour.
Kleines detachiertes Fort mit nassen Graben, nach dem Plan der Biehlerforts, eine fünfeckige abgeflachte Lünette. Beträgt 3 Traverse auf jeder Face, ein grosses Pulvermagazin unter jeder Flancke. Eine Kehlkaserne mit einem einzige Stockwerk mit von rechts nach links 9 + 7 + 7 + 9 Kasematten ; Artillerie-Raüme unter den Facen und dem Saillant ; flankierung der Gräben vom Erdwall und von den zwei Schulter-Kaponniere et und von der Saillant Revers-Insel-Kaponniere und von den Verteidigungskoffer der Kehlkaserne ; Hauptpoterne unter der Haupttraverse ; Eingang geschützt durch ein Tambour mit Wachtblockhaus, Kehkwaffenplatz, Eingang zu Werk über ein Erddam der den Graben an der Kehle überquert. 1887-1890 ungefähr : Teilzerstärckung vom Werk, Einbau von Sturmgittern am Eingang beim Kehlgraben und auf der Tambour-Mauer.
Carte postale ancienne écrite le 18/06/1926 : Façade de gorge et de l’entrée du fort Bose. Devant le fort des soldats du 170e régiment d’infanterie, 3ème compagnie et 2 pièces française de 155 mm.
Alte Postkarte die am 18/06/1926 geschrieben wurde : Kehl-Fassade und Eingang vom Fort Bose. Vor dem Fort die Soldaten von der 3. Kompagnie vom 170. Französichen Infanterie-Regiment und zwei Geschütze vom Kaliber von 55 mm.
Source / Quelle : collection / Sammlung MJR.
Déroulement de la construction / Verlauf vom Bau
08/02/1873 : Début des travaux préparatoires pour la construction des 3 forts détachés de la rive droite du Rhin.
Beginn der Vorbereitungs-Arbeiten für den Bau der 3 Rechtsrheinische detachierten Forts.
19/03/1873 : Début des procédures d’expropriation.
Beginn der Entaignungsverfahren.
24/03/1873 : La presse rend compte que l’emplacement des forts a été matérialisé sur le terrain et que les procédures d’expropriation sont en cours.
Die Presse meldet das der Platz der Forts auf dem Gelände Festgelegt wurde und das die Entaignungsverfahren im Gange sind.
25/10/1873 : La presse rend compte que le général von Kameke, deuxième ministre de la Guerre et ancien inspecteur général du Génie, a désigné les emplacements des trois forts de la rive droite lors de son passage à Strasbourg.
Die Presse meldet das der General von Kameke, der Zweite Kriegsminister und ehemaliger Inspekeur der Ingenieure und Pioniere, die Orte für den Bau der drei rechtsrheinische Forts auf dem Gelände markiert hat als er in Straßburg vorbei kamm.
01/03/1874 : la presse rend compte que la construction des 3 forts de la rive droite du Rhin vient de commencer. Remarque : information erronée puisque l’adjudication n’est faite qu’en août 1874.
Die Presse meldet das der Bau der drei rechtsrheinische Forts gerade begonnen hat. Falsche Information da die Submission erst im August 1874 stattfindet.
1874 – 1878 : Dates officielles du gros-œuvre.
Offizielle Bau-Zeit für die 3 rechtsrheinische Forts.
03/08/1874 : Adjudication des travaux de construction et de livraison des matériaux des 3 forts détachés de la rive droite du Rhin.
Submission für den Bau und die Lieferung vom Material der 3 rechtsrheinische Forts.
21/08/1874 : La presse rend compte que les travaux de construction des 3 forts détachés de la rive droite du Rhin a commencé. Mais une note de renseignement française contredit cette dernière nouvelle. Elle précise que les travaux de la rive droite n’avaient pas commencé lors de la reconnaissance effectuée par un capitaine du génie vers le mois d’août 1874.
Die Presse meldet das der Bau der drei Rechtsrheinischen Forts begonnen hat. Aber eine französicher Spionnage-Bericht sagt uns das gegenteil. Dieser Bericht gibt uns die Naricht das die Bau-Arbeiten auf dem Rechtsrheinischen Ufer noch nicht begonnen haben als ein französicher Hauptmann der Pioniere seine Aufklärung im August 1874 vollzogen hat.
03/05/1875 : Une commission a fixé la limite des zones de servitude des 3 forts détachés de la rive droite : les bornes de la première zone ont été posée à 600 m du fossé et la 3e zone a été fixée à 2 250 m du fossé.
Eine Kommission legt die Grenze vom Festungs-Rayon der drei Forts von der rechten Rheinseite fest. Die Grenze des ersten Festungsrayons wurde 600 Meter vom Graben und die vom dritte Rayon 2 250 Meter vom Graben entfernt festgelegt.
10 mars 1876 : Adjudication pour la livraison et les travaux d’installation des planchers, des portes, des volets et des fenêtres des forts Kirchbach, Bose et Blumenthal.
Submission für die Lieferung und Eibau der Böden, Türen, Fensterläden und Fenster der Forts Kirchbach, Bose und Blumenthal.
12/10/1876 : Le journal Straßburger-Zeitung nous informe que les travaux des 3 forts détachés de la rive droite du Rhin devraient s’achever l’année prochaine.
Die Straßburger-Zeitung teilt uns mit das die Bauarbeiten der drei rechtsrheinischen Forts warscheinlich nächstes Jahr abgeschlossen werden.
15/03/1878 : Un journal local nous informe que les travaux des 3 forts détachés de la rive droite sont achevés et qu’ils ont été armés le 15 mars 1878 et doté d’un détachement de 40 hommes.
Eine Lokal-Zeitung teilt uns mit das die Bau-Arbeiten der 3 rechtsrheinische Forts abgeschlossen sind und das sie seit dem 15 März 1878 bewafnet wurden und das jeder von einer Abteilung von 40 Mann bewacht wird.
Dénominations successives / Bezeichnungen des Werkes
Fort XI
Fort n°11. Les forts détachés de Strasbourg ont été numéroté dans le sens inverse des aiguilles d’une montre en commençant au nord, sur la rive gauche du Rhin, par le Fort I – Fort Fransecky – actuel fort Ney. Les deux petits forts complémentaires ont été insérés dans cette numérotation avec les numéros IIIa et IXa.
Fort XI. Die detachierte Forts von Straßburg wurden gegen den Uhrzeigersinnnumeriert von I bis XII, ab dem im Norden auf dem linken Rheinufer gegenen Fort I – Fort Fransecky – aktuel Fort Ney. Die zwei kleine Forts die den Festungsgürtel ergänzen, wurden mit der Nummer IIIa und IXa eingefügt.
Fort Neumühl
En règle générale, avant le baptême des forts, ils étaient également dénommés d’après l’agglomération située à proximité. Pour le Fort XI il s’agit de Neumühl, terme également utilisé par les Français pour décrire les travaux.
In der Regel, vor das die Forts getauft wurden, hatte man sie nach den nahen Ortschaften benannt. So wurde Fort XI als Fort Neumühl benannt, und auch in den französichen Spionnage Berichten.
Fort Bose
Les autorités de l’empire allemand ont attribué les noms de militaires et de personnalités illustres qui ont participé à la guerre franco-allemande de 1870-71, et en règle générale les généraux qui ont combattus dans la région. Naturellement les plus grands ouvrages reçoivent le nom des personnages le plus illustres et les autres de généraux un peu moins importants.
Le Fort XI est baptisé Fort Bose par l’ordre du cabinet impérial « A.K.O. » du 1er septembre 1873.
Die Behörden des deutschen Reiches haben mit Namen berühmter Soldaten und Persönligkeiten die Forts getauft. Natürlich haben die grössten Werke die Namen von den wichtigsten Persönligkeiten bekommen und die andere deren der Generäle die ein klein weniger wichtig waren.
Das Fort XI wurde Fort Bose benannt, nach dem General von Kirchbach, durch das « A.K.O. » (Allerhöchste Kaiserliche Order) vom 1. September 1873.
Biographie du General Graf Julius Friedrich Wilhelm von Bose
Portrait du General Graf von Bose.
Foto vom General Graf von Bosen.
Julius Friedrich Wilhelm Bose a vu le jour le 12 septembre 1809 sur le domaine d’Engelsburg près de Sangerhausen. Il est le fils d’un capitaine de cavalerie de l’armée royale de Saxe. A l’âge de 12 ans il entre au Corps des Page du Grand-Duché « großherzoglichen Pagencorps » puis poursuit sa scolarité au lycée de Weimar. Il commence sa carrière militaire le 8 octobre 1826 (une autre source donne la date du 6 octobre) au 26ème régiment d’infanterie à Magdebourg, où il est promu au grade de sous-lieutenant « Sekondlieutnant » le 14 mars 1829. Par la suite il est admis à l’école de guerre général « Allgemeine Kriegsschule » (ultérieurement Kriegsakademie) de Berlin de 1832 à 1835. Il occupe ensuite divers postes de chef de cabinet « Adjudant » dans un bataillon, et finalement à la fin à l’état-major du 4e corps d’armée.
Après avoir été promu au grade de « Premierlieutenant » (lieutenant) en 1843, « Hauptmann » (capitaine) en 1848 et commandant de compagnie au 27e régiment d’infanterie en été 1852 ; il est élevé au grade de « Major » (commandant) à peine une année plus tard en 1849 et muté à l’état-major général, à l’état-major de la division à Erfuhrt puis de 1858 à 1860 au poste de chef d’état-major de l’état-major général du 4e corps d’armée avec le grade de « Oberstlieutenant » (lieutenant-colonel). Mais dès le 8 mai 1858 il est promu au grade de colonel « Oberst » et devient le chef de corps du 40ème régiment d’infanterie à Saarlouis. Mais déjà en automne de la même année, après avoir présenté son régiment au Roi lors des manœuvres près du Rhin, ce dernier le mute au ministère de la Guerre « Kriegsministerium », ou il occupe l’important porte de chef du domaine des armées « Abtheilung für die Armééangelegenheiten ». Il effectue d’importants travaux pour la réorganisation de l’armée de terre conformément aux volontés du Roi « König Wilhelm's I. » et seconde fidèlement son chef, le ministre de la Guerre General von Roon, dans les difficiles combats parlementaires pour faire adopter ces réformes. Le 25 juillet 1864 il est promu général de brigade « General-Major » et commandant de la 15ème brigade d’infanterie à Erfuhrt. Il a vu que la guerre était proche et s’est attelé à préparer dans ce but les deux régiments qui étaient sous ses ordres, les 31ème et 71ème régiment d’infanterie. Son zèle et sa sévérité en service en font un supérieur très craint, si bien qu’on lui attribue le surnom de « General Böse » un jeu de mots avec son nom, c’est-à-dire le « général méchant ». Pour savoir jusqu’à quel point il a réussi à préparer ses régiments, nous montre la participation de la 15e brigade d’infanterie à la campagne de 1866 en Bohême. Sa brigade appartient à la 8ème division du General von Horn sous le commandement de la 1ère armée du Prince Friedrich-Karl. Le 27 juin 1866, le général Bose mena son activité dans le secteur de Pobol en Bohême, par une intervention vigoureuse et opportune dans cette bataille, qui fut initialement victorieuse mais prit ensuite une tournure malheureuse. A la tête du 31e régiment d’infanterie, se précipitant avec un fusil à la main, pour partir à l’assaut de ce village et des ponts sur l’Iser, près de Königgrätz, et tient ensuite le bois de « Swipwalde » pendant plus de cinq heures sanglantes sous un tir d’artillerie meurtrier ; lors de la rencontre de Blumenau il récolte les derniers lauriers de cette campagne, qui aurait encore été plus glorieuse si l’armistice ne l’en avait pas empêché. Il rentre donc chez lui décoré par de « Orden pour le Mérite ». Mais peu de temps après, il est nommé commandant de la 20e division à Hanovre, une unité nouvellement créée, du 10e corps d’armée, à qui il perfectionne par son travail du temps de paix. En automne 1870 il devait diriger des exercices d’une division de cavalerie à la « Lüneburger Heide ». Mais ce projet est contrarié par le déclenchement de la guerre franco-prussienne de 1870. Le général von Bose aborde ce nouveau conflit pas en tant que commandant de division, mais celui du général commandant le 11ème corps d’armée de Hesse et Thuringe. A la rencontre de Wissembourg il contribue au succès des combats lorsqu’il fait intervenir à temps son corps d’armée contre l’aile droite de l’ennemi. Deux jours plus tard, le 6 août 1870, il gagne de manière similaire à Woerth, lorsqu’il prend l’initiative d’attaquer l’aile droite française, et après la victoire en poursuivant l’adversaire en retraite. Pendant les combats, une balle de Chassepot l’a frappé, et c’est coincé dans sa hanche. Il avait ignoré cette première blessure. Mais lorsqu’une seconde balle lui fracasse le talon de son pied droit, alors que la bataille s’achève, il doit quitter son unité. Il devait maintenant participer spirituellement aux victoires des armées allemandes depuis son lit de malade à Hanovre. De sa campagne il ramena la Croix de fer des deux classes. Ce n’est que le 24 février 1871 à Versailles, marchant à l’aide d’une canne, qu’il a pu reprendre son commandement. Le 22 mars 1873 il est nommé « General der Infanterie » (général de corps d’armée). A titre honorifique, le 2 septembre 1873 « Chef des 31. Infanterie-Regiments », en tant que chef du 31ème régiment d’infanterie. En 1876, à l’occasion de la commémoration de ces 50 années de service, il est décoré à l’ordre de l’Aigle noir « Schwarzen Adlerorden ». Il assure son commandement jusqu’au 6 avril 1880, date à laquelle il est parti à la retraite. Lors de son départ du service actif, l’empereur Guillaume 1er « Kaiser Wilhelm I. » l’élève au rang de la noblesse et lui attribue le titre de comte « Grafentitel », qu’il peut transmettre par héritage et lui attribue une dotation de 100 000 thalers. Un fort détaché à Strasbourg a été nommé d’après son nom. Après son décès, l’empereur Guillaume II « Kaiser Wilhelm II. » a honoré le souvenir du général von Bose en ajoutant pour toujours le nom « Graf von Bose » au 31e régiment d’infanterie « 1. Thünringisches Infanterie-Regiment Nr. 31 ». Le « General der Infanterie » (équivalent à un général de corps d’armée) comte Julius Friedrich Wilhelm von Bose est décédé le 22 juillet 1894 à Hasselrode près de Bernigrode à l’âge de 85 ans.
Cette biographie a été rédigée à l’aide de la publication militaire allemande : Militär-Wochenblatt Nr. 63 vom 28. Juli 1894 et v. Löbell’s Jahresberichte über die Veränderungen und Fortschritte im Militärwesen, page 559, Ernst Siegfried, Mittler und Sohn, 1894, erstellt. La biographie a été complétée par les informations données par le site https://www.deutsche-biographie.de/pnd117621773.html#adbcontent qui a emprunté ses informations dans l’ouvrage : Poten, Bernhard von : Bose, Julius von, Allgemeine Biographie 47, 1903, pages 135-137.
Biografie von General Julius Friedrich Wilhelm Graf von Bose
Julius Friedrich Wilhelm Bose ist am 12. September 1809 auf der Besitzung Engelsburg bei Sangerhausen geboren. Er ist der Sohn von einem königlich Sächsischen Rittmeister. Ab dem 12. Lebensjahr wir er beim großherzoglichen Pagencorps zu Weimar erzogen. Er ging dann in Weimer ins Gymnasium. Er begann seine soldatische Laufbahn am 8. Oktober 1826 (Andere Quelle gibt das Datum vom 6 Oktober) beim 26. Infanterie-Regiment in Magdeburg als « Avantageur » in den preußischen Heeresdienst und wurde dann am 14. März 1829 zum Sekondeleutnant befördert. Stellungen als Adjutant, zunächst beim Bataillon, zuletzt beim Generalkommando des IV. Armeekorps. Nachdem er inzwischen 1843 Premierleutnant, 1848 Hauptmann geworden war, bis zu im Sommer 1852 erfolgenden Ernennung zum Kompaniechef im 27. Infanterieregimente; aber schon ein Jahr später wurde er als Major in den Generalstab versetz. Zunächst beim Divisionskommando zu Erfurt und dann beim Generalkommando zu Magdeburg welchem er von 1858 bis 1860 als Chef des Generalstabes beim IV. Armeekorps und als Oberstlieutenant angehörte. Am 8. Mai 1860 erhielt er, bald darauf zum Oberst befördert und das Kommando des Füsilier Regiments Nr. 40 zu Saarlouis, aber schon im Herbst des nämlichen Jahres, nachdem er das Regiment bei den Königsmanövern am Rhein seinen Kriegsherrn vorgeführt hatte, versetzte ihn dieser in das Kriegsministerium, wo er, in der wichtigen Stellung als Chef der Armeeabtheilung für die Armeeangelegenheiten, bei den Arbeiten der Neugestaltung des Heeres hinzielenden Absichten König Wilhelms I. und bei den um die Lösung dieser Aufgabe geführten parlamentarischen Kämpfen sich als ein treuer Gehilfe des General von Roon erwies. Am 25. Juli 1864 wurde er zum Generalmajor und zum Kommandeur der 15. Infanterie-Brigade in Erfuhrt ernannt. Er sah voraus, dass eine nahe Zeit Krieg bringen würde, und war bestrebt, die ihm unterstellten Regimenter, das 31. und das 71., für die ihrer wartende Verwendung möglichst tüchtig zu machen. Sein Eifer und seine Strenge im Dienste machten ihn zu einem gefürchteten Vorgesetzten, sodass man ihn den « General Böse » nannte, aber der Feldzug im Jahre 1866 bewies, dass er nicht nur verstanden hatte ein tüchtiges Werkzeug zu schaffen, sondern dass er es auch zu gebrauchen wusste. In wie hohe Grade der General von Bose in diesem Streben erfolgreich gewesen war, zeigt die Teilnahme der 15. Infanterie-Brigade am Feldzug des Jahres 1866 in Böhmen. Seine Brigade gehörte zur 8. Division vom General von Horn unter dem Kommando der 1. Armee vom Prinzen Friedrich-Karl. Am 27. Juni, Tage von Pobol, leitete General von Bose auf dem böhmischen Kriegsschauplatz seine Tätigkeit durch rechtzeitiges kräftiges Eingreifen in das anfangs siegreich verlaufene, dann aber eine unglückliche Wendung nehmende Gefecht von Podol. Er nahm an der Spitze des 31. Regiments mit einem Gewehr in der Hand voranstürmend, das gleichnamige Dorf und die Iser-Brücken, bei Königgrätz hielt er in stundenlangem blutigen Ringen den Swipwalde fest, fünf Stunden lang in einem todbringende Geschützfeuer. Am 22 Juli 1866 im Treffen von Blumenau erntete er die letzten Lorbeeren des Feldzuges, die noch reicher ausgefallen sein würden, wenn nicht der Eintritt einer Waffenruhe seinem siegreichen Fortschreiten ein Ziel gesteckt hätte. Mit dem Orden « Pour le mérite » geschmückt, kehrte er heim. Bald darauf, am 30 Oktober 1866, erfolgte seine Beförderung zum Kommandeur der 20. Division in Hannover, eines neugebildeten Truppenkörpers vom X. Armeecorps, dem er in rastloser Friedensarbeit bald seine Ansicht einflößte. Die Erledigung einer weiteren, ihm, den Infanteristen, zugedachten Aufgabe, im Herbst 1870 des Jahres 1870 in der Lüneburger Heide die Übungen einer Kavallerie-Division zu leiten, hinderte der jähe Ausbruch des Krieges gegen Frankreich. Bose war in demselben eine höhere Rolle bestimmt als die eines Divisionskommandeurs. Er wurde zum kommandierenden General des XI. Hessisch-Thüringischen Armeekorps ernannt. Am Tage von Weißenburg durfte er mit seinem rechtzeitig und mit den großen Erfolgen in das Treffen von Weißenburg wo er gegen den rechten Flügel des Feindes eingegriffen. Zwei Tage darauf, am 6. August, erwarb er sich bei Wörth durch einen auf eigne Verantwortung ausgeführten Angriff des französischen rechten Flügels ein gleichartiges Verdienst, dessen Ergebnisse er durch eine energische Verfolgung des geschlagenen Gegners glänzend vervollständigte. Während der Gefechte traf ihn eine Chassepotkugel, welche in der Hüfte stecken blieb, die hatte er nicht beachtet. Aber als eine zweite Kugel den Fersen des rechten Fußes zerschmetterte, nötigte ihn nach langem Widerstreben, als der Kampf beendet war, seine Einheit zu verlassen. Er musste nun dem weiterem Siegeslauf der deutschen Truppen vom Krankenbette in Hannover aus im Geiste mitzumachen. Aus dem Feldzug brachte er das Eiserne Kreuz der zwei Klassen zurück. Erst am 24. Februar 1871 konnte er in Versailles, am Stock gehen, sein Kommando an der Spitze des XI. Armeecorps wieder zu übernehmen. Am 22. März 1873 war er zum General der Infanterie befördert. Am 2. September 1873 zum Chef des 31. Infanterie-Regiments ernannt. 1876, aus Anlass seines fünfzigjährigen Dienstjubiläums erhielt er den Schwarzen Adlerorden. Er hat sein Kommando geführt, bis er glaube, es sei Zeit, jüngeren Kräften Platz zu machen, und daher am 6. April 1880 die erhebende Versetzung in den Ruhestand erhielt. Bei seinem Ausscheiden aus dem Dienst, fügte Kaiser Wilhelm I. der Auszeichnungen, welche vorher die Dienste des Generals anerkannt hatten, eine Dotation von 100 000 Thalern, die Verleihung des nach dem Rechten der Erstgeburt zu vererbende Grafentitel hinzu. Ein Fort bei Straßburg wurde nach ihm benannt. Kaiser Wilhelm II. Ehrte General Bose‘s Andenken, indem er nach dessen Tode dem 31. Infanterieregimente für alle Zeiten den Namen Graf Bose beilegte. Seine letzten Lebensjahre verbrachte der General von Bose zunächst in Kassel, danach in Magdeburg, und siedelte aber zwei Jahre später in einen von ihm erworbene Besitz zu Hasserrode. General der Infanterie Graf Julius von Bose ist am 22. Juli 1894, im Alter von 85 Jahre, in Hasselrode bei Bernigrode gestorben.
Diese Biografie wurde mit Hilfe von Militär-Wochenblatt Nr. 63 vom 28. Juli 1894 und v. Löbell’s Jahresberichte über die Veränderungen und Fortschritte im Militärwesen, Seite 559, Ernst Siegfried, Mittler und Sohn, 1894, erstellt. Die Biografie wurde durch die Informationen aus der Website https://www.deutsche-biographie.de/pnd117621773.html#adbcontent die die Infos aus dem Werk : Poten, Bernhard von : Bose, Julius von, Allgemeine Biographie 47, 1903, Seite 135-137 ergänzt hat.
Mission / Aufgabe
Les trois forts détachés construits sur le front Est de la place forte de Strasbourg ont pour mission d’empêcher une armée ennemie d’aborder la place forte par l’Est après avoir traversé le Rhin en amont.
Le fort Bose plus spécifiquement, contrôle la voie ferrée reliant Strasbourg par Kehl aux grands axes de communication qui traversent la plaine rhénane « allemande » du Grand-Duché de Bade.
Die drei detachierten Forts im Bereich der Ostfront der Festung Straßburg sollen verhindern, das sich eine feindliche Armee der Festung von Osten nähert, nachdem sie den Rhein stromaufwärtz überquert hat. Fort Bose, kontrolliert insbesondere die Eisenbahnlinie, die Straßburg über Kehl mit den wichtigsten Kommunikationsachsen verbindet, die die deutsche Rheinebene der Grossherzogtums Baden überqueren.
Description / Beschreibung
Pour les forts de la rive droite du Rhin, on n’a pas retenu les dispositions prises pour ceux de la rive gauche. Ce choix n’a guère d’incidence sur leur organisation. La dimension du corps de casemate a été réduite et ce dernier n’a qu’un seul étage. Le gain sur la hauteur du fort est compensé par la surface au sol. Le fort Kirchbach tout comme ses voisins, les forts Bose et Blumenthal, on des cotes à peu près identiques aux petits forts de la rive gauche du Rhin : des faces d’environ 105 mètres et des flancs d’environ 65 mètres, mais avec une surface habitable nettement inférieure. La diminution de la hauteur des massifs de terre a pour conséquence de rendre les locaux de la caserne beaucoup moins vulnérables avec un tracé bastionné similaire aux forts à fossés secs. Le fossé plein d’eau entourant l’ouvrage a une largeur de 41,5 mètres et une profondeur de 3 mètres.
Für die Forts am rechten Rheinufer wurden die für die am linken Rheinufer getroffenen Vorkehrungen nicht beibehalten. Diese wahl hatte keine Auswirkung auf ihre Organisation. Die Kehlkaserne wurde verkleinert und hat nu rein Stockwerk. Der Höhengewinn des Werkes wurde durch die Bodenfläche ergänzt. Das Fort Kirchbach hat wie ihre Nachbarn, das Fort Bose und das Fort Blumenthal, in etwa die gleichen Aussenmaße
wie die kleine Forts am linken Rheinufer : Facen von etwa 105 Meter und Flanken von ewta 65 Metern, jedoch mit viel geringeren Wohnraum. Die verminderung der Höhe der Erdmasse hat zur Folge, dass die Kehlkaserne weniger gefärdet ist und die Kehle hat eine Bastion ähnliches Tracé sowie die Forts mit trockenem Graben. Der nasse Grabe um das Werk hat eine Breite von 41,5 Meter und eine Tiefe von 3 Meter.
Plans français du modèle de forts détaché construit à Strasbourg sur la rive droite du Rhin.
Source : document français, collection André Brauch.
Französiche Pläne des Modells der in Straßburg an der rechten Rheinseite erbauten detachierte Forts.
Suelle : französiches Dokument, Sammlung André Brauch.
Plan français détaillé de la caponnière à feu de revers du saillant disposée sur un ilot.
Source : Auteurs divers : 1885 – 1886, Fortification permanente, 3ème partie. Organisation défensive des Etats, collection MJR.
Detaillierter französicher Plan der Insel-Kaponiere am Saillant.
Quelle : 1885-1886, französicher Fortifikation Ausbildungskurs, Verteidigungs-Organisation der Staaten, Sammlung MJR.
Accès et visites / Zugang und Besuche
Le Fort Bose a été arasé vers 1930 et le fossé a été comblé.
Das Fort Kirchbach wurde eingeebnet. Es ist nichts mehr übrig von diesem Fort.
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