Zwischenwerk Sachsen-Tann - Ouvrage intermédiaire Joffre-Lefèbvre
Dernière mise à jour : 30 / 05 / 2022
Avant-propos
Cette fiche descriptive rassemble l’essentiel des informations disponibles relatives à l’ouvrage intermédiaire Joffre-Lefebvre. Cet ouvrage est aujourd’hui en partie accessible dans un parc public de la commune de Lingolsheim. Nous allons voir son implantation géographique au fil des années, sa construction, ses dénominations et une description à l’aide de diverses illustrations.
Sources : Une grande partie des sources est précisée. Chaque source est munie d’un numéro personnel de MJR précédé d’un S qui permets de ne pas répéter à chaque fois l’intégralité de la référence (S0001). La liste des sources est indiquée en bas de page.
Photographies et illustrations : tous droits réservés pour les photographies, cartes et illustrations. En cas de besoin il suffit de demander.
Caserne de gorge et sa caponnière double. Photographie © MJR 1998/03
Situation géographique et stratégique
Situation géographique
L’ouvrage Joffre-Lefebvre est situé à l’ouest sud-ouest de Strasbourg, au sud du ban de la commune de Lingolsheim. Avec l’extension de cette agglomération il est désormais situé dans le tissu urbain, au sein d’une zone verte qui borde la limite sud du ban communal. Il est enclavé entre un lotissement et le complexe sportif municipal. La parcelle de l’ouvrage Joffre-Lefebvre a une surface d’environ 2 ha.
Source : S2060.
Situation stratégique et mission de l’ouvrage
1887-1904 environ : Cet ouvrage appartient au secteur défensif ouest de la place forte de Strasbourg. Sa construction se situe dans un contexte de renforcement de la ceinture fortifiée à partir de 1887. En effet ce sont cinq ouvrages intermédiaires qui ont été érigé pour renforcer la ceinture fortifiée, qui est la ligne principale de défense.
L’ouvrage Sachsen-Tann couvre, avec son voisin le fort Kronprinz von Sachsen (actuel fort Joffre), couvre une voie de communication importante allant vers Strasbourg, qui arrivait du Piémont des Vosges et traversait Entzheim avant d’entrer dans Lingolsheim. Il couvre et flanque également une vaste étendue de terres agricoles traversée par de nombreux chemins ruraux.
Cet ouvrage n’avait qu’un seul équivalent sur la ceinture fortifiée de Strasbourg, qui est l’ouvrage Baden-Bismarck, actuel Frère-Kléber, dont le plan est très proche. Toutefois ce dernier est plus petit.
Sources : S0175. S2060.
1904 – 1918 environ : point d’appui situé sur la ligne des forts, derrière la jonction avec la ligne de la Bruche, une ligne qui ne doit être érigé que lors de la mise en état de défense.
1919 à nos jours : l’ouvrage Joffre-Lefebvre n’a plus de vocation défensive.
Cartographie
L’étude de ces anciennes cartes permet de voir l’évolution de l’environnement du fort.
1870 : Extrait de carte des environs du site de construction de l’ouvrage intermédiaire Joffre-Lefèbvre.
Carte de 1870 environ, de la zone où a été construit le fort Ney. Source : collection BP.
1904 : Extrait d’une carte spéciale à l’échelle 1 :75 000 avec l’emplacement du Zwischenwerk Sachsen-Tann, actuel ouvrage intermédiaire Joffre-Lefèbvre, inscrit à l’encre noire.
Source : collection MJR.
22/05/1914 : Carte du plan de mise en état de défense de la place forte de Strasbourg par l’artillerie. En bleu les positions, abris et batteries à construire ou aménager pendant les 20 premiers jours de la mise en état de défense, et en rouge ceux qui doivent être construits après les 20 premiers jours de la mise en état de défense. Chaque position de part et d’autre ou devant l'ouvrage comprend en règle générale un abri d’infanterie, un réseau de tranchées couverts par un réseau de fils surmonté de barbelé.
Les batteries indiquées avec des flèches rouges sont des batteries de flanquement dotées en règle générale de 2 canons de 9 cm chacune. Cet extrait de carte de mise en état de défense de l’artillerie nous montre l’organisation de tout le secteur défensif entre le Fort Joffre au nord et le Fort Lefebvre au sud. Au centre on aperçoit l’ouvrage intermédiaire Joffre-Lefebvre. A l’est de Lingolsheim, une importante zone inondable en bleu. A l’est de l’ouvrage la batterie d’artillerie n°16 et une zone de décollage pour ballon d’observation. A l’ouest, une série de positions de défense et d’artillerie, en avant de la ligne des forts, qui fait jonction avec la ligne de défense de la Bruche.
Plan de mise en état de défense de l’artillerie du 22/05/1914. En haut à gauche le trait orange indique la frontière entre le secteur défensif Nord-Ouest et le secteur Ouest. Au nord d’Ostwald, la zone qui peut être inondée en cas de besoin. A gauche devant Lingolsheim et le Zwischenwerk Sachsen-Tann, une ligne de défense qui sera construite entre 1914-1916, comprenant des points d’appui d’infanterie et à l’arrière une série de batteries d’artillerie. Autour du fort von der Tann au sud, une autre grande zone inondable.
Source : archives GSTAPK, collection MJR & CESFS. Source : S1940.
Autre plan de mise en état de défense de l’artillerie du 22/05/1914 comprenant les emplacements des batteries, des observatoires et les lignes de chemin de fer à voie étroite pour assurer le ravitaillement en munitions. Le Zwischenwerk Sachsen-Tann comporte uniquement l’observatoire n°103 et aucune ligne de chemin de fer à voie étroite ne le dessert. Cependant une ligne à voie étroite dessert le la batterie 16, passe au sud puis à l’ouest de Lingolsheim et remonte vers la batterie 15. Source : archives GSTAPK, collection MJR & CESFS. Source : S1940.
Construction (gros œuvre)
30/12/1886 : décision de construction par la Commission de défense du territoire.
1887 – 1889 : Dates officielle de construction. Source : S0111.
Modernisations
1893 et 1904 : modernisations.
Dénominations successives
Les ouvrages intermédiaires prennent le nom des deux forts voisins, dans l’ordre de numérotation allemand, qui commence au nord de Strasbourg, sur la rive gauche du Rhin, et se poursuit dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
1888 - 1918 : Zwischenwerk Sachsen-Tann.
04/1919 : Ouvrage intermédiaire Joffre-Lefèbvre.
06/1940 – 11/1944 : Zwischenwerk Sachsen-Tann.
12/1945 : Ouvrage intermédiaire Joffre-Lefèbvre.
Source : S0175.
Description de l’ouvrage intermédiaire Joffre-Lefebvre
L’ouvrage Joffre-Lefebvre vers 1900.
Tableau d’Andre Brauch. Source. S0195.
Zwischenwerk Sachsen-Tann (1887-1889) actuel ouvrage intermédiaire Joffre-Lefèbvre. Demi-redoute de forme trapézoïdale à fossé sec cerné par un fossé sec à contrescarpe revêtue, talus d'escarpe non revêtu, barré à son pied par une grille défensive. Le système de défense est intégré à la contrescarpe, hormis le front de gorge, qui est couvert par une caponnière double de gorge. L’ouvrage est doté de deux corps de casemates principaux à l’épreuve des bombes, entourés d’un rempart en terre non revêtu. Le rempart est équipé de trois traverses-abri sur le front et d’une traverse-abri par flanc. Le rempart a été équipé par un d’un observatoire cuirassé tournant type « W.T. 90 » vers 1894. Ultérieurement installation de deux observatoires « escargot » en tôle zinguée.
La petite caserne de gorge avec caponnière double est reliée aux casemates du front par une poterne passant sous le flanc droit, de deux coffres de contrescarpe (un double et un simple) sur les angles d’épaule et d’un tambour pour la défense de l’entrée avec place d’armes et blockhaus de garde qui ne comprend qu’une chambre de tir.
Sources : S0111. S0175. S2060. S3585.
Coffre simple de contrescarpe de l’angle d’épaule gauche. Il comporte deux embrasures pour canon-révolver de 3,7 cm et une grille défensive au-dessus de ces derniers. Photographie © MJR 1998/03.
Vue intérieure du coffre simple de contrescarpe de l’angle d’épaule gauche.
Photographie © MJR 1998/03.
Vue intérieure du coffre simple de contrescarpe de l’angle d’épaule gauche.
Photographie © MJR 1998/03.
Vue intérieure d’une chambre de tir pour canon-révolver de 3,7 cm sur affût mural du coffre de contrescarpe double de l’angle d’épaule droit.
Photographies © MJR 1998/03.
Vue de la galerie de contrescarpe du flanc droit.
Photographies © MJR 1998/03.
Le bâtiment d’entrée.
Le bâtiment d’entrée sur la gorge est flanqué par une caponnière double de gorge, en saillant sur l’aile gauche. Il comporte six travées à l’épreuve des bombes, dont la poterne d’entrée, 4 travées de locaux de service et une travée de circulation qui dessert la caponnière. La poterne d’entrée, dotée d’un haha et d’un pont-levis à bascule est prolongée par la galerie principale, axe de communication unique en direction des locaux du front de tête.
Blockhaus de défense de l’entrée.
Photographie © MJR 1998/03.
Vue intérieure de la chambre de tir unique du corps de garde. Photographie © MJR 1998/03.
La caponnière de gorge est munie de part et d’autre de trois embrasures munies chacune d’un volet blindé coulissant et à sa pointe deux trois créneaux de défense avec des volets blindés. La caponnière est munie d’un système de ventilation. Elle flanque l’ensemble du fossé de gorge. A noter
Entrée du bâtiment de gorge. A remarquer cette belle maçonnerie en briques à deux couleurs et les créneaux de flanquement de l’entrée. A noter que l'utilisation alternée de briques de deux teintes différentes apporte une certaine note décorative.
Photographie © MJR 1998/03.
Plan en trois dimensions de la caponnière de gorge.
Dessin d’André Brauch. Source : CESFS.
Vue intérieure de la caponnière double de gorge.
Photographie © MJR 1998/03.
Pièce située à gauche de l’entrée. Elle comporte un des créneaux de tir destiné à assurer la défense de l’entrée et au fond à droite, l’emplacement d’un système de ventilation manuel, aujourd’hui disparu. Photographie © MJR 1998/03.
La galerie principale.
Elle relie le bâtiment d’entrée au niveau de la gorge à la caserne sous le front de tête. Elle dessert un vaste magasin de stockage et deux petits magasins d’artillerie placés sur l’accès à la traverse-abri du flanc droit. Elle s’ouvre par le biais d’une poterne transversale sur l’unique cour intérieure de l’ouvrage.
La caserne
La caserne avec son corps de casemates principal est située sous le rempart du front de tête. Il s’agit d’un bâtiment semi-enterré à un seul niveau. Elle comprend 8 grandes travées de casemates pour le logement et deux travées de circulation, ainsi qu’une travée d’extrémité abritant deux magasins à poudre et deux travées regroupant quelques locaux de service.
Poudrière de travail du flanc droit. Photographie © MJR 1998/03.
Le rempart
Le rempart comporte trois traverses-abris sur le front de tête. Ces traverses à deux niveaux permettent une communication entre la rue du rempart et la caserne. La traverse-abri centrale est dotée d’un monte-charge. Celle de droite abrite un poste d’observation cuirassé modèle 1890. Chaque flanc est également pourvu d’une traverse-abri communiquant avec des locaux enterrés et dotés d’un monte-charges. Le rempart de gorge est accessible depuis le bâtiment d’entrée par l’intermédiaire d’une dernière traverse-abri qui est davantage à considérer comme un débouché d’infanterie.
Chemin couvert du front de tête. Photographie © MJR 1998/03.
Rempart et fossé du front de tête. Photographies © MJR 1998/03.
Les renforcements et modernisation de l’ouvrage
L’ouvrage a fait l’objet de plusieurs phases de travaux de renforcement comme l’obturation des fenêtres, pose de vantaux, construction de cloisons en béton, pose d’un système de ventilation, pose d’observatoires en tôle zinguée de type escargot.
Observatoires en tôle zinguée en forme d’escargot.
Photographie © MJR 1998/04.
Observatoires en tôle zinguée en forme d’escargot. Photographie © MJR 2006/09.
Les matériaux de construction
Fondations : en béton.
Murs : en moellons et briques.
Voûtes : en briques.
Couverture : en béton.
Façades : appareil de pierre équarries à tête taillée, bouchardées pour le parement.
Vantaux de portes : en bois et en acier ; tôles ondulées en acier galvanisé.
Matériaux : briques, moellons équarris, sable et béton.
Grilles défensives encore présentes au niveau de l’aile gauche de la contrescarpe du fossé de gorge.
Photographie © MJR 1998/04.
Classement de l’ouvrage
1876-07-22 : Le fort Fransecky fait partie de la place forte de Strasbourg, une place forte classée dans les places avec armement de 1ère classe. En effet, d’après une décision prise par le ministre de la guerre prussien et rapportée par l’Allgemeine Militair Zeitung du 22 juillet 1876, les places fortes allemandes suivantes sont classées dans les places avec un armement de 1ère classe.
1° Forteresses avec armement de première classe : Strasbourg, Rastadt, Mayence, Metz, Coblence, Cologne, Wesel, Ulm, Magdebourg, Glogau, Neisse, Küstrin, Spandau, Thorn, Posen, Dantzig, Königsberg.
Source : S0353.
1914-08-02 : Mobilisation général en Allemagne. Avec le début de la mise en état de défense de la place forte de Strasbourg, l’ouvrage intermédiaire Joffre-Lefebvre fait partie intégrante du secteur Ouest de la place forte.
1933-07-06 : Première série des places de guerre.
D’après la loi du 6 juillet 1933 relative aux fortifications de Strasbourg, publiée au Journal Officiel du 7 juillet 1933, l’ouvrage n’est plus classé : « Sont maintenus non classés, sans démolition, les ouvrages détachés de Strasbourg indiqués ci-après : ouvrage Pétain-Kléber, fort Kléber, fort Joffre, ouvrage Joffre-Lefebvre, ainsi que les ouvrages bétonnés divers compris entre les forts Pétain (exclu) et Lefebvre (inclus) ».
Accès et visites
Propriétaire
1872 – 21/11/1918
Ouvrage de fortification de l’empire allemand. Le terrain appartenant au service des fortifications est délimité par des bornes portant un marquage « F.G. », c’est-à-dire terrain des fortifications « Festungs-Gelände ».
22/11/1918 – 18/06/1940
Terrain militaire français.
19/06/1940 – 22/11/1944
Terrain militaire allemand.
23/11/1944 – 2005
Terrain militaire français. Le fort est utilisé en tant que terrain d’exercice. Puis il est mis à la disposition de la sécurité civile et finalement cédé à la commune de Lingolsheim.
2006 : Commune de Lingolsheim.
Accès à l’ouvrage : de Lingolsheim, prendre la rue de Graffenstaden, puis la rue de Geispolsheim. Accessible en journée, parc ouvert au public. Les locaux intérieurs de l’ouvrages sont verrouillés par des grilles.
Les traces laissées par les anciens occupants
Traces de la garnison allemande
1872 – 22/11/1918
Pendant la période de l’empire allemand, les graffitis réalisés par les différents occupants sont extrêmement rares. A priori la discipline allemande ne permettait pas que le soldat y laisse des traces. On se contentera donc essentiellement des inscriptions officielles et des décors qui ont été autorisés. Toutefois, compte tenu des différentes transformations ultérieures, il ne reste que très peu de traces.
Niche à lampe à bougie sous laquelle on trouve l’inscription allemande suivante : « Zw. Gesch. 27 », c’est-à-dire Zwischen Geschütz 27, pièce (s) d’artillerie de flanquement de l’intervalle n°27. Photographie © MJR 1998/03.
Etat de l’ouvrage et intérêt patrimonial
Mesure de protection : édifice non protégé au titre des monuments historiques.
Evolution de l’état de l’ouvrage
1946-1971 : L’ouvrage a été en réalité victime de son statut hybride. En effet, il était propriété de l’Etat, du ministère de la défense, mais affecté au ministère de l’intérieur, au service national de la Protection Civile.
1971-2000 : une convention a été signée avec la commune de Lingolsheim, autorisant cette dernière à occuper l’ouvrage en vue d’y installer un centre aéré et sportif. La commune avait fait réaliser quelques travaux d’aménagement dans le bâtiment d’entrée mais le projet n’a pas eu de pérennité et l’ouvrage a été abandonné. Ce statut a surtout provoqué une situation ambiguë au terme de laquelle aucun acteur n’a pris ses responsabilités en vue d’assurer la sécurisation du site. Les locaux accessibles ont subi de nombreuses dégradations. Il était devenu le terrain de jeux des jeunes de la région.
Entrée de l’ouvrage Joffre-Lefebvre. Photographie © MJR 1998/03.
2000-2001 : état lors de l’inventaires des fortifications réalisées par Philippe Burtscher : La végétation commençait à envahir le site qui n’était plus entretenu. Le front de tête était recouvert d’une végétation dense. Les visites sauvages avaient entraîné des dégradations, comme les graffitis et de petits incendies volontaires. L’ouvrage était de plus en plus souillé. La grille défensive du talus d’escarpe a disparu, alors qu’elle subsiste sur le front de gorge. La configuration générale des remparts est intacte. L’escarpe, la crête d’artillerie, la rue du rempart et les rampes conservent leur profil d’origine. En revanche, on note la présence d’une grande partie du système de ventilation mécanique. Les ventilateurs ont disparu, mais une partie des gaines subsistent. Les monte-charges des traverses-abris ont été prélevés. On déplore la disparition de la coupole du poste d’observation cuirassé modèle 1890. Les planchers ont été arrachés. Tous les organes du système de défense du fossé sont en bon état. Les coffres de contrescarpe sont plus propres et bien préservés, la galerie de contrescarpe est intacte. Le mur de contrescarpe est privé d’une partie de ses grilles.
Pièce de l’ouvrage, avec le plancher arraché.
Photographie © MJR 1998/03
Emplacement du monte-charge sur le mur gauche. Photographie © MJR 1998/03.
Valorisation de l’ouvrage
2005-2006 : Acheté par la commune de Lingolsheim, l’ouvrage Joffre-Lefebvre a été nettoyé, sécurisé et transformé en parc accessible au public. Le cercle d’Etude des Fortification du fort de Mutzig a réalisé les différents panneaux explicatifs. Le parc Joffre-Lefebvre a été inauguré le 29 septembre 2006.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en fanfare grâce à l’harmonie municipale de Lingolsheim et du Rally Trompes Saint-Laurent d’Holtzheim, installés avec des reconstituteurs en uniformes allemands provenant du fort de Mutzig devant l’entrée de l’ouvrage.
Photographie © MJR. Source : S1235.
Discours d’Yves Bur, ancien député et maire de l’époque. Photographies © MJR-2006-09-29.
Dans la cadre du Cercle d’Etude des Fortifications (Fort de Mutzig) son vice-président de l’époque, Philippe Burtscher a conçu cette série de panneaux explicatifs. Source : S1235.
Les différents panneaux explicatifs conçus par le CEF.
Photographies © Philippe Burtscher.
Intérêt patrimonial
L’ouvrage Joffre-Lefebvre demeure très représentatif des ouvrages intermédiaires de sa génération. Il est de surcroit mieux préservé que son homologue direct Frère-Kléber à Oberhausbergen. Les travaux de valorisation et de sa transformation ont permis de stabiliser sa dégradation et de le mettre en valeur. L’état des locaux intérieurs, a été gelé, car ils sont désormais protégés par des grilles. L'ouvrage Joffre-Lefebvre est induscutablement le plus intéressant des deux ouvrages intermédiaires à fossés secs de Strasbourg. Il s'agit d'un ouvrage caractéristique de l'adaptation de la fortification à la crise de l'obus torpille chargé de nouvelle poudre brisante.
Sources
S0220
Relevés, mesures, effectuées sur le terrain par MJR.
S0634
Dienst-Anweisung für die Verwaltung des Festungs-Telegraphen von Straßburg i. E., 26/08/1899.
S1000
Informations, documents et illustrations provenant de divers sites Internet.
S1235
Lingolsheim Info n°90 Automne 2006.
S1843
Spezialkarte der Umgegend von Straßburg, das Gebiet von Haguenau bis Lahr und von Zabern bis Oberkirch ca. 60 Meilen umfassend mit Straßburg als Mittelpunkt bearbeitet von Gustav Müller, Kartograph der köngl. Preuß. Landesaufnahme. Massstab 1 :75 000. Ausgeführt in 5 fachen Farbendruck. 2. Nach amtlichen Angaben sorgfältig berichtete und ergänzte Auflage. Straßburg, Verlag von Schlesier & Schweikhardt, 1904. Collection MJR.
S1940
Bearbeitet von Wienfried Bließ : Die Festungspläne des preußischen Kriegsministeriums – Ein Inventar Teil 1 – Band 59,2 ; Veröffentlichungen aus den Archiven preußischer Kulturbesitz, Herausgegeben von Jürgen Klosterhuis und Dieter Heckmann, Böhlau Verlag, Köln, Weimar, Berlin, 2008.
S3550
Site Internet Wikipedia. Documents, illustrations et textes divers provenant de ce site.
S3551
Site Internet Wikimapia Strasbourg. Documents, illustrations et textes divers provenant de ce site.
S3552
Site Géoportail, Institut National de Géographie (I.G.N.). Cartes, photographies aériennes et documents divers téléchargé sur ce site.
Archives & Bibliothèques
AVES = Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg.
AD-67 = Archives départementales du Bas-Rhin ; Strasbourg.
BCGS = Bibliothèque du cercle de garnison de Strasbourg (fermée, ouvrages seront transférés).
BNF = Bibliothèque Nationale de France
BNUS = Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg
BMS = Bibliothèques Municipales de Strasbourg.
BA = Bundesarchiv (archives fédérales allemandes)
BA-MA = Bundesarchiv Abteilung Militärarchiv, Freiburg
GSTaPK = Geheimes Staatsarchive Preussischer Kulturbesitz, Berlin.
GLAKa = Generallandessarchiv Karlsruhe
BA-St = Bundesarchiv, Stuttgart.
SHD = Service Historique de la Défense, Vincennes.
Archives personnelles, collections, dessins, photographies, relevés sur le terrain, de sources privées
BA = Brauch André
BP = Burtscher Philippe
MJR = Richard
Sites Internet
BNF – Gallica : accès aux ouvrages en ligne de la Bibliothèque Nationale de France et autres sites associés :
https://gallica.bnf.fr/accueil/fr/content/accueil-fr?mode=desktop
Bundesarchiv (archives fédérales allemandes)
https://www.bundesarchiv.de/DE/Navigation/Home/home.html
Site très complet recensant les fortifications françaises 1874-1918 environ :
Arme du Génie et fortifications diverses
https://franchissement.forumgratuit.org/
AVES Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg
https://archives.strasbourg.eu/